Le club CPN « Agir pour la biodiversité » 2023/2024

C’est reparti pour une nouvelle année.

Le club comprend 16 éco-citoyens (élèves de 6 ème et 5 ème) motivés par le désir de se connecter à la nature et la soif d’apprendre. Ils sont  accompagnés de leur professeure de SVT Estelle Roland et de Patrice Charles, technicien du collège.

Il s’agit d’un club CPN  » véritable école de la nature et de la citoyenneté », où nous agissons localement en faveur de la Nature en développant des actions de sensibilisation, de découverte, d’étude et de protection. On y apprend à connaître et à prendre soin des êtres vivants qui nous entoure.

1- Après une présentation générale du club , l’activité a consisté à remettre en lumière  la mare du collège :

Afin éviter que la mare ne se comble, un entretien est indispensable. En effet la végétation s’y est bien développée (joncs et lentilles d’eau), elle couvre presque toute la surface empêchant la lumière de pénétrer. La gestion de la mare est indispensable pour maintenir la biodiversité.

2-Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent, le temps d’une journée.

Comme chaque année, les élèves du club se sont mobilisés le mardi 7 novembre le temps d’une journée, pour réaliser un chantier nature. Il s’agissait de remettre en lumière une mare, située au cœur de nature des portes des marpiniaux à Marpent, friche industrielle présente le long de la Sambre.

Cette action était encadrée par l’animateur Jean-Yves Bourel de l ‘association « les Blongios « , elle consistait à couper les ligneux ( jeunes saules) dans la mare afin d’éviter son comblement.

Les élèves du club nature du collège Charles de Gaulle de Jeumont étaient également présents pour agir en faveur de la biodiversité locale.

Il fallait scier, couper, ramasser puis exporter les résidus de fauches, en suivant les consignes de travail et de sécurité. 

Par le biais de cette action de préservation, les élèves ont pu renforcer leur engagement éco-citoyen, aussi acquérir des connaissances et développer des compétences sociales et civiques  « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une belle journée riche d’enseignements où chacun a montré une réelle motivation dans la joie et la bonne humeur.  Nous sommes fiers du travail accompli. 🙂

3- Nettoyage des nichoirs déjà installés dans l’enceinte du collège

C ‘est le bon moment pour nettoyer les nichoirs, essentiellement au mois d’octobre et au plus tard vers la fin du mois de janvier.

En effet les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps. Certains oiseaux comme la mésange recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.

Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs à oiseaux. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien, or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.

En premier lieu,il faut s’assurer que le nichoir soit vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).

Ensuite, il faut vider le nichoir de tous ses matériaux ( ancien nid …) et brosser l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, on peut appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois. source lpo.fr

4-Nouvelle saison de Birdlab ( de novembre à mars)

Depuis 2014, Vigie-Nature et le Muséum National d’Histoire Naturelle ont lancé BirdLab, une application smartphone à des fins scientifiques.

Le but du jeu est d’observer en temps réel le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver.

Quels sont les comportements des oiseaux à la mangeoire ? Un oiseau préfère-t-il se nourrir là où d’autres congénères sont déjà présents ou préfère-t-il s’isoler ? Comment les espèces coopèrent-elles ? Existe-t-il des comportements de compétition ou de coopération entre individus ou entre espèces ? L’habitat influence-t-il ces comportements ?

Autant de questions que se posent Carmen Bessa-Gomes et François Chiron, chercheurs et enseignants à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement.

Pour y répondre et ainsi mieux appréhender le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver, nous participons à l’expérience scientifique BirdLab.

Notre espace est transformé en laboratoire scientifique en y installant deux mangeoires devant la fenêtre de la classe et en suivant en temps réel les allées et venues des oiseaux qui viennent s’y nourrir !

Face aux 2 mangeoires remplies de graines de tournesol, il faut reproduire les déplacements des différentes espèces sur les mangeoires en temps réel pendant 5 minutes. Les données sont ensuite enregistrées et analysées par des chercheurs.

Merle noire, pie bavarde, rouge gorge, mésanges bleues et charbonnières ont pu être observés sur nos mangeoires.

A l’aide du quiz sur l’application, nous nous entrainons à reconnaitre les oiseaux des jardins avant de participer. Pour en savoir plus https://www.birdlab.fr

Quelques parties de quiz indispensables sur les oiseaux pour devenir expert. https://www.vigienature-ecole.fr/node/203

Quelques parties de jeu Le Kiquimank ? Oiseaux

Rien de tel que d’apprendre en s’amusant !

Ce jeu éducatif FCPN réalisé en partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux est un jeu d’observation et de rapidité, qui permet à tous, de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs.

Il existe différentes façons d’y jouer :

– De 2 à 6 joueurs : le premier qui retrouve l’oiseau manquant sur la carte gagne la manche.

Seul : prenez une carte ‘oiseau’ et, sans regarder le verso, comparez-la à la carte ‘modèle’ pour deviner l’oiseau manquant. Puis, en retournant la carte, vérifiez son nom et apprenez une anecdote sur l’espèce

En sortie nature : cet outil d’animation permet à tous d’apprendre à reconnaître les oiseaux et à utiliser le vocabulaire relatif à la description des parties de leur corps : bec, tête, poitrail, etc.

Nos apprentis naturalistes ont pu se familiariser avec le vocabulaire spécifique relatif à la description des oiseaux et seront bientôt capables de reconnaitre les espèces d’arbres les plus courantes de notre environnement !

5-Construction de mangeoires à trémie pour les oiseaux + quelques parties de Birdlab

Pour aider les oiseaux des jardins à se nourrir l’hiver et lutter contre le froid, nous fabriquons des mangeoires à trémie à l’aide de briques à jus de fruit vides. Le nourrissage des oiseaux se fait de novembre à mars pour éviter qu’ils s’habituent au nourrissage.

La mangeoire trémie offre l’avantage d’un réservoir qui contient les graines et les laisse s’écouler progressivement et régulièrement, diminuant ainsi les risques de salissure et d’altération de la nourriture par la pluie ou la neige qui la ferait moisir.  Elle évite aussi le gaspillage.

Cette mangeoire est facile à fabriquer et permet d’utiliser du matériel de récupération (recyclage) !

Protocole de fabrication proposé par la FCPN :

On peut aussi, afin de rendre notre mangeoire plus esthétique, l’habiller avec un collage de feuilles d’automne, en utilisant un vernis-colle.

Nos éco-citoyens sont très fiers de leur travail et d’aider nos amis ailés. Les mangeoires sont prêtes à être installées dans les jardins de chacun.

Plusieurs parties de jeu Birdlab ont été réalisées : pie bavarde, accenteur mouchet, mésanges charbonnières et rouge-gorge étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux.

6-Fabrication de mangeoires à l’aide de boîtes de conserve + Birdlab

Fabriquer une mangeoire écologique et éco-responsable à partir de matériaux recyclés : les boîtes de conserves.

Matériel nécessaire :

  • Une perceuse
  • 1 cutter
  • 1 petit morceau de bois
  • 1 boite de conserve avec son couvercle (type boîte de café avec son couvercle est idéal)
  •  Ficelle de chanvre

Les étapes :

  1. Couper la moitié du couvercle en plastique avec le cutter en laissant le tour du couvercle pour qu’il s’emboite sur la boite.
  2. Percer sur le couvercle un trou en bas, puis 2 trous dans le fond de la boite (1 en bas et 1 en haut).
  3. Passer le bout de bois dans le trou du bas du couvercle jusqu’à celui du fond (trou du bas).
  4. Passer la corde dans la boite puis dans le trou restant (trou du haut dans le fond de la boite).
  5. Remplir de graines (de tournesol et/ou graines pour oiseaux du ciel).

Il ne reste plus qu’à installer les mangeoires dans le jardin à environ 1,50 m / 2 m de hauteur, en les accrochant à une branche tout simplement.

Birdlab: Pie bavarde, mésanges charbonnières, mésanges bleues, pinson des arbres ,rouge-gorge et merle noir étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux, ce qui nous a permis de faire plusieurs parties de Birdlab.

7-Fabrication de pain de graisses pour les oiseaux + Birdlab

Quand les températures chutent, les oiseaux se pressent dans les mangeoires, en quête de nourriture pour mieux affronter le froid. C’est l’occasion de leur donner un petit coup de pouce en fabriquant de délicieux pain de graisse.

Pain de graisse : 1kg de végétaline (graisse végétale) et 750 g de graines (tournesol et graines à oiseaux sauvages). Attention pas de graines ni de graisse salées pour les oiseaux !

Il est déconseillé de mettre un filet car celui-ci pourrait piéger les pattes et le bec des volatiles et les blesser.

Protocole fiche CPN « nourrir les oiseaux l’hiver »

Matériel : Pot de yaourt, bout de bois, raphia ou ficelle de chanvre

 Etapes :

1 : Faire fondre la graisse

2 : Ajouter les graines

3 : Attacher un bout de bois à l’extrémité de la ficelle de 30 cm de long et le déposer dans le fond du pot de yaourt

4 : Verser le mélange graisse fondue + graines

5 : laisser refroidir et durcir

6 : une fois l’ensemble solidifié, démouler

Accrocher les pains de graisses solides sur les branches des arbres  à 1,50 m de hauteur ou les déposer directement sur les mangeoires. Il faut aussi penser à mettre de l’eau dans un abreuvoir.

Birdlab: Pie bavarde, mésanges charbonnières, mésanges bleues, rouge-gorge et étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux, ce qui nous a permis de faire plusieurs parties de Birdlab.

8/9– Construire des gîtes pour nos amies ailées : les abeilles solitaires

Les abeilles sauvages solitaires sont des abeilles qui vivent indépendamment et pour elles-mêmes. Elles n’ont pas de reines, pas d’ouvrières et pas de colonies, et ne fabriquent pas de miel à la différence de l’abeille domestique Apis mellifera, qui vit dans des ruches.

Elles représenteraient plus de 85% des abeilles sauvages avec un nombre s’élevant à plus de 1 000 espèces rien qu’en France ! Elles sont essentielles à la pollinisation des végétaux, des plantes fleuries aux arbres fruitiers.

Malheureusement, les abeilles solitaires souffrent de l’utilisation des pesticides et de la diminution des cavités naturelles pour nidifier. Elles sont livrées à elles-mêmes, et doivent trouver seule, un endroit idéal pour pondre leurs œufs : un trou déjà réalisé, à creuser en terre, dans un morceau de bois ou une tige creuse appropriée.

Pour les aider nous construisons des petits gîtes en bois remplis de tiges creuses.

Matériel nécessaire :

– planches de bois brut non traité

– outils : marteau, vis, tournevis, visseuse électrique, pinceau

– huile de lin

-des tiges creuses : le bambou est idéal d’un diamètre inférieur ou égal à 12 mm

– Un sécateur ou une petite scie

  • Protocole :

1ère partie:

1-Assembler les planches découpées et viser pour former un rectangle de 15 par 10

2-Lasurer à l’huile de lin puis laisser sécher.

Une couche d’huile de lin est appliquée sur les gîtes afin de nourrir le bois et de le protéger de l’humidité. L’huile de lin est 100% naturelle, une fois sèche elle devient un film protecteur capable de protéger le bois.

2 ème partie:

3- remplir les gîtes de tiges de bambou.

4- Pause d’un grillage afin de maintenir les tiges creuses.

Couper les tiges de la même longueur pour remplir le support en bois.  Utiliser les nœuds naturels des tiges pour qu’elles soient bouchées à l’arrière.

L’exposition idéale se situe au sud / sud-est. Bien exposés au soleil, les gîtes seront protégés des intempéries et des vents dominants.

Ils pourront être fixés contre un mur, sur un piquet, le long d’une branche ou encore dans l’enfourchure d’un arbre, toujours en veillant à l’exposition et sans jamais les placer à même le sol.

Les abeilles solitaires s’installeront plus vite dans ces nichoirs si les alentours présentent des surfaces avec des plantes à fleurs locales et sauvages très diversifiées. 

Une fois le gîte installé, avec de l’observation et de la patience vous pourrez voir les abeilles venir et sceller l’entrée des tiges ou les trous avec de la terre ou des feuilles ! Mieux encore le spectacle de la sortie des larves, un vrai bonheur !

Source   LPO.fr – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) – Agir pour la biodiversité

10/ Plantation d’arbustes et d’un arbre fruitier

-Prolongement de la charmille

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous pouvons poursuivre la haie plantée l’an dernier : une charmille.

La haie est un formidable écosystème qui abrite une biodiversité riche. Aujourd’hui, la haie est reconnue comme l’un des meilleurs alliés pour contrer les conséquences du réchauffement climatique, pour faire revenir la nature et le végétal au cœur de nos villes…

Le charme est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles.

C’est un arbuste à feuillage caduc qui reste accroché au rameau pendant tout l’hiver et tombe au printemps avec l’arrivée des nouvelles feuilles. Très facile d’entretien, la charmille possède un feuillage très décoratif qui change de couleur avec les saisons. Au printemps, ses jeunes feuilles sont d’un très beau vert clair et lumineux devenant vert foncé en été. En automne, elles virent au jaune d’or avant de devenir couleur caramel en hiver.

 La Charmille est une haie qui ne manque donc pas … de charme !

Le charme attire de nombreux petits animaux, insectes et oiseaux. Il nourrit les écureuils avec ses graines, les abeilles avec ses fleurs ainsi que diverses espèces de champignons et d’insectes avec son bois et son feuillage. C’est une excellente espèce à utiliser dans les haies champêtres. Enfin, le Charme Commun est une plante mellifère.

-Plantation d’un arbre fruitier à  basse tiges : un pommier « Court pendu rouge » .

Le pommier Court Pendu Rouge produit une excellente pomme à couteau extrêmement riche en sucre, assez acide, très parfumée. Elle possède également de bonnes qualité comme pomme à jus et comme pomme à cuire. C’est une pomme qui se cueille fin septembre et se conserve jusqu’en février. Le potentiel gustatif est optimal seulement en Novembre ! Ce pommier est ancré de très longue date dans l’histoire fruitière de l’Avesnois

Forme basse de 2 ans : 5 à 6 m Bon pollinisateur Période de floraison : Tardive, Très tardive

Les activités du club 2022-2023

C’est reparti pour une nouvelle année. Le club comprend 16 éco-citoyens motivés ( élèves de 6 ème et 5 ème) et curieux de nature, accompagnés de leur professeure de SVT Estelle Roland et de Patrice Charles, technicien du collège. Il s’agit d’un club CPN dont les actions consistent à préserver la biodiversité locale.

1/ Pour commencer notre saison, 2 actions ont été menées :

Remise en lumière de la mare du collège :

La mare, étendue d’eau stagnante de quelques mètres carrés et ne dépassant pas 1 m de profondeur, a été créée au collège en 2015 .  C’est un milieu riche en biodiversité où la vie foisonne partout. Depuis sa construction,  la végétation s’y est bien développée mais cette année la surface a été couverte de lentilles d’eau . Afin d’éviter qu’elle ne se comble par l’envahissement des plantes, une remise en lumière a été nécessaire. La gestion de la mare est indispensable pour maintenir la biodiversité.

Préparation du terrain pour la future prairie fleurie :

Pour fournir un garde-manger à nos insectes et autres petites bêtes nous avons préparé le terrain ( désherbage, travail de la terre et pose d’une bâche) afin de pouvoir semer les graines de notre future prairie fleurie au printemps.

2/ Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent, le temps d’une journée.

Toute l’équipe du club s’est mobilisée le jeudi 10 novembre pour réaliser un chantier nature le temps d’une journée.

En partenariat avec l ‘association « les Blongios », l’action  encadrée par l’animateur Jean-Yves Bourel ,  a permis la réouverture dune mare isolée située sur le cœur de nature des portes des marpiniaux à Marpent, friche industrielle  le long de la Sambre.

Les élèves de la classe nature du collège Charles de Gaulle de Jeumont étaient également présents pour prêter mains fortes. Ce sont donc deux clubs CPN qui se sont réunis pour agir en faveur de la biodiversité locale.

Cette action consistait à couper les ligneux ( jeunes saules) situés dans la mare afin d’éviter son atterrissement. A cette période de l’année la mare est asséchée.

Les « castors juniors » ont sorti leur huile de coude pour scier, couper, ramasser puis exporter les résidus de fauches, en suivant les consignes de travail et de sécurité. 

Par le biais de cette action de préservation, les élèves ont pu renforcer leur engagement éco-citoyen. Aussi acquérir des connaissances et développer des compétences sociales et civiques  « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une très belle journée riche d’enseignements où chacun a montré une réelle motivation dans la bonne humeur, avec une météo clémente pour un mois de novembre !

Le résultat est remarquable: avant / après. Les jeunes sont fiers de leur travail!

Une très belle expérience à renouveler ! 😊

Le club s’est inscrit au projet «  Bouge toi pour la nature » développé par de la Fédération des CPN et le ministère de l ‘éducation nationale. Nous avons choisi 3 actions de protection de la biodiversité . Ce chantier nous a permis de réaliser l’action  » Tous à la mare » le temps d’une journée. Par le biais de cette activité nous avons contribué à la conservation de cet écosystème fragile.

3/ découverte des oiseaux:

C’est parti pour la nouvelle saison de Birdlab !

Lancé en 2014 dans le cadre du programme de sciences participatives du Muséum « Vigie Nature », BirdLab est un jeu collaboratif et ludique, mis en place chaque année de mi-novembre à fin mars. En téléchargeant l’application sur un smartphone ou une tablette, chacun peut concrètement aider la science. Dès que les températures se rafraîchissent et que le froid limite l’accès à la nourriture, il suffit d’installer deux mangeoires sur une terrasse ou dans le jardin pour transformer cet espace en véritable laboratoire. Au cours d’une partie de cinq minutes, le défi consiste à identifier les espèces venant aux mangeoires puis de reproduire, en direct, leurs déplacements sur l’écran. Les données sont ensuite enregistrées, partagées avec les autres utilisateurs et analysées par des chercheurs. Un quiz permet d’apprendre à reconnaître les différentes espèces du jeu avant d’engager une partie.

Des parties de birdlab face aux 2 mangeoires installées devant les fenêtres de la salle de SVT ont permis d’identifier mésanges charbonnières, pies bavardes , pinson  des arbres, et rouge-gorge.

Les nouveaux éco-citoyens ont pu découvrir ce jeu scientifique avec beaucoup de joie.

Pour participer, toutes les informations sont ici : https://www.birdlab.fr/

Le Kiquimank ? Oiseaux 

Ce jeu éducatif FCPN  réalisé en partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux est un jeu d’observation et de rapidité, qui permet à tous, de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs tels que le troglodyte mignon, la sittelle torchepot ou le pic épeiche.

Il existe différentes façons d’y jouer :

  • de 2 à 6 joueurs : le premier qui retrouve l’oiseau manquant sur la carte gagne la manche.
  • Seul  : prenez une carte ‘oiseau’ et, sans regarder le verso, comparez-la à la carte ‘modèle’ pour deviner l’oiseau manquant. Puis, en retournant la carte, vérifiez son nom et apprenez une anecdote sur l’espèce
  • En sortie nature : cet outil d’animation permet à tous d’apprendre à reconnaître les oiseaux et à utiliser le vocabulaire relatif à la description des parties de leur corps.

Nos apprentis naturalistes ont pu se familiariser avec le vocabulaire spécifique relatif à la description des oiseaux : tête, bec, poitrail… et à bien décrire ceux qu’on observe.

Rien de tel que d’apprendre en s’amusant ! En effet nos apprentis naturalistes ont pris du plaisir à participer et seront capables désormais de reconnaitre les espèces d’oiseaux les plus communes de notre environnement !

Cette activité permet une meilleure connaissance des oiseaux , indispensable pour préparer notre mission « construire des nichoirs » dans le cadre du projet FCPN / action «  de l’espoir dans les nichoirs ! 

Chaque jeune a reçu son kit de terrain offert par la FCPN. 😊

4/ Construction de nichoirs à mésanges

Dans le cadre du projet FCPN « bouge-toi pour la nature » nous participons à l’action « de l’espoir dans les nichoirs » en construisant des nichoirs à mésanges.

Les mésanges sont très présentes dans notre collège, notamment sur nos mangeoires plateau installées devant la salle de svt.

La plus connue, la Mésange charbonnière, est de la taille d’un moineau, c’est-à-dire d’une longueur de l’ordre de 15 cm. Vient ensuite la Mésange bleue, qui accompagne souvent la première.

Les mésanges sont avant tout des oiseaux granivores, mais à la belle saison ce sont de précieuses auxiliaires des jardiniers car elles consomment une très grande quantité d’insectes (chenilles, pucerons…). À la mauvaise saison, elles viennent sur nos mangeoires pour y consommer les graines de tournesol.

Les mésanges sont des espèces cavernicoles, qui établissent leur nid dans toutes sortes de trous naturels (trous de pics, petites cavités…) ou artificiels (dans les murs, les nichoirs…)

Elles élèvent en général deux couvées par an, comprenant 5 à 10 œufs en moyenne. 

Fidèle à son secteur de nidification, la mésange  y retourne à chaque printemps.

POURQUOI installer des nichoirs ?

L’urbanisation, la modification des pratiques agricoles et la modernisation du bâti ont causé la raréfaction des sites propices à la nidification de nombreux oiseaux. La pose de nichoirs permet de compenser cette problématique en recréant des sites favorables.

Allez, séance bricolage !

Mais avant de manipuler, petite histoire « de la graine au sapin » .

Matériel nécessaire à la construction :

  •  planche de bois non-traité
  • outils : scie, clous, marteau, vis, tournevis, visseuse électrique
  • fil de fer

 Voici  le Plan choisi : nichoir « boîte aux lettres »

Les appentis bricoleurs sont fiers de présenter leurs nichoirs.

La séance a été ponctuée de parties de birdlab : mésanges bleues , charbonnières, pies et pinsons des arbres étaient au RDV.

5/-Pose d’une lasure à l’huile de lin sur les nichoirs et nettoyage des nichoirs déjà en place

Une couche d’huile de lin est appliquée sur les nichoirs afin de nourrir le bois et de le protéger de l’humidité.

L’huile de lin est 100% naturelle, une fois sèche elle devient un film protecteur capable de protéger le bois.

Nettoyage des nichoirs à oiseaux :

Une fois par an, en automne ou en hiver, il faut faire le ménage avant la prochaine nichée.

Sortir le nid et les matériaux accumulés avec des gants.

Nettoyer l’intérieur du nichoir avec une brosse métallique.  Vérifier le bon état de l’ensemble du nichoir, notamment de l’étanchéité du toit. Réparer/ remplacer les pièces abîmées. Puis poser une nouvelle couche de lasure ( huile de lin) à l ‘l’extérieur du nichoir

-Birdlab: Plusieurs parties ont permis de reconnaître le rouge-gorge, les mésanges bleues et charbonnières et l’accenteur mouchet.

6/ Lasure + entretien

-Pose d’une 2 ème couche de lasure à l’huile de lin puis découpe du toit en bitume pour que les nichoirs soient bien protégés des intempéries. Une remise en état de quelques anciens nichoirs s’impose pour assurer leur efficacité. Il ne restera plus qu’à les installer !

Le Kiquimank Oiseaux 

Quelques parties du jeu Kiquimank oiseaux afin de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs de notre environnement et d’acquérir une meilleure connaissance des oiseaux tout en s’amusant !

Quelques parties de Birdlab ont permis d’observer mésanges charbonnières et bleues, pies bavardes, rouge gorge et merle noir femelle.

7/ Préparation du terrain pour nos futures prairies fleuries

Pour fournir un garde-manger à nos insectes et autres petites bêtes nous avons poursuivi la préparation du terrain ( déplacement de la bâche posée en octobre et ajout d’une autre bâche pour étendre l’espace) + pose d’une seconde bâche pour créer une deuxième prairie fleurie. Ainsi nos amis « les bêtes » auront de quoi butiner et se nourrir .Il ne restera plus qu ‘à travailler la terre et semer nos graines au pritemps.

Quelques parties de birdlab nous ont permis d’observer mésanges bleues et charbonnières et le rouge-gorge.

Un invité surprise est venu sur la mangeoire: le rat!

8/ Finition des nichoirs et pêche dans la mare :

Pose d’un toit en bitume pour protéger les nichoirs des intempéries puis installation des nichoirs à l’extérieur.

Au mois de mars, il est temps d’installer les nichoirs ( de préférence dès le début de l’hiver afin que les oiseaux puissent prendre leurs quartiers avant le printemps et la ponte des oeufs).

La façade du nichoir, légèrement inclinée vers le bas pour la protéger des intempéries, doit être exposée à l’Est ou au Sud-Est pour éviter que les bourrasques et les fortes pluies rentrent par le trou d’entrée des oiseaux.

Le nichoir doit être accroché à une hauteur allant de 2 à 5 mètres pour le mettre à l’abri des chats et autres animaux. Attention qu’il n’y ait pas une branche qui permette à un chat de venir se poster à l’entrée du nichoir.

– Poursuite de l’action «  Bouge toi pour la nature » FCPN « tous à la mare » avec une pêche dans la mare. Munis d’une épuisette les éco-citoyens on peut prélever, observer et identifier des petites bêtes :  aselle, gammare, sangsue, notonecte, larve d’éphémère , limnée et triton étaient au RDV !

9/Construction de gîtes pour les insectes plus particulièrement les abeilles solitaires

Dans le cadre du projet FCPN « bouge-toi pour la nature » nous participons à l’action « les insectes à la fête» en construisant des gîtes à insectes plus particulièrement pour les abeilles solitaires.

Les abeilles sauvages solitaires sont des pollinisateurs qui vivent indépendamment et pour elles-mêmes. Elles n’ont pas de reines et ne fabriquent pas de miel à la différence de l’abeille domestique Apis mellifera( espèce élevée en apiculture pour la production du miel)

Les abeilles solitaires représenteraient plus de 85% des abeilles sauvages avec un nombre s’élevant à plus de 1 000 espèces rien qu’en France métropolitaine ! Elles sont essentielles à la pollinisation des végétaux, des plantes fleuries aux arbres fruitiers.

Malheureusement, les abeilles solitaires souffrent de l’utilisation des pesticides et de la diminution des cavités naturelles pour nidifier. Chez les abeilles solitaires, il n’y a pas de reine, pas d’ouvrière et pas de colonie. Contrairement à l’abeille domestique, la femelle sauvage, livrée à elle-même, doit trouver seule, un endroit idéal pour assurer l’éclosion d’une nouvelle génération : un trou déjà réalisé, à creuser en terre, dans un morceau de bois ou une tige creuse appropriée. C’est précisément là où on peut les aider grâce à la mise en place d’un nid solide pour y pondre leurs œufs. 

Des gîtes utiles dès la fin de l’hiver !

Ces petits gîtes sont utiles pour procurer de nouveaux lieux de nidification. On conseille plutôt les petits gîtes, à disposer à différents endroits selon l’espace disponible : rebords de fenêtre, balcon ou la zone herbeuse et fleurie du jardin. Ils viennent compenser l’absence de petites cavités dans les boiseries des habitations ou même du bois mort.

Le ballotin de tiges creuses :

Matériel nécessaire  :

  • Des tiges creuses et des tiges à moelles : ronce, rosier, framboisier, sureau , chardon, roseau (ou encore bambou ) d’un diamètre inférieur ou égal à 12 mm
  • Un sécateur ou une petite scie
  • De la ficelle ou du câble
  • Facultatif : Un peu de terre argileuse avec de l’eau

Réunir les tiges et les couper de la même longueur pour réaliser un fagot « homogène » ou de tailles différentes (d’environ 10 cm de long). Utiliser les nœuds naturels des tiges pour qu’elles soient bouchées à l’arrière. Si besoin vous pouvez utiliser un peu de terre argileuse (en trempant les tiges ou le fagot entier) pour boucher les extrémités. Attacher fermement le ballotin avec de la ficelle.

Variante  : le fagot dans une boîte de conserve (de 10 à 12 cm de hauteur)ou dans une structure en bois ( planche de bois )

Dans cette variante, il vous suffit juste de remplir de manière bien serrée les tiges dans une boite de conserve vide ou une structure en bois ou hôtel à insectes.

La bûchette percée

Matériel nécessaire :

  • Une bûche/bûchette entière ou fendue d’une longueur de 10 à 20 cm de longueur environ (hauteur et largeur à votre convenance selon l’espace disponible)
  • Une perceuse avec une ou des mèches de différents diamètres (de 3 à 12 mm au maximum) en les espaçant de 1 à 2 cm.

Il est préférable d’utiliser des bois durs tels que le charme, le châtaignier, le chêne ou encore le hêtre. Le pin et le peuplier sont à éviter ainsi que tous les bois traités bien évidemment.

Dans la bûche, percer des trous de plusieurs diamètres différents (de 3-12 mm de diamètre avec des tailles intermédiaires) et de 10 cm maximum de profondeur. On peut en percer en les espaçant de 1 à 2 cm. Veiller à éliminer les échardes produites par le percement des trous en ponçant légèrement l’entrée.

Ces gîtes sont utiles: la preuve en image ! De jolies osmies sorties de leur cachette hivernale! 🙂

Position et orientation du gîte

L’exposition idéale se situe au sud / sud-est. Bien exposés au soleil, les gîtes seront protégés des intempéries et des vents dominants.

Sur un balcon, le gîte peut être fixé sur la balustrade ou contre un mur, à l’abri (pas directement à côté d’un volet ou fenêtre). Surtout il est déconseillé de placer votre gîte dans une jardinière pour éviter tout contact de la terre. Même à votre fenêtre si vous avez une petite balustrade vous pouvez attacher votre gîte (bien fermement avec de la ficelle ou du câble en acier à l’aide d’une pince).

Au jardin ou dans une cour, les gîtes pourront être fixés contre un mur, sur un piquet, le long d’une branche ou encore dans l’enfourchure d’un arbre, toujours en veillant à l’exposition et sans jamais les placer à même le sol.

Enfin pour préserver votre nichoir des intempéries, vous pouvez installer un petit toit par-dessus.

Les abeilles solitaires s’installeront plus vite dans ces nichoirs si les alentours présentent des surfaces avec des plantes à fleurs locales et sauvages très diversifiées. Laissons fleurir les pissenlits !

Une fois le gîte installé, avec de l’observation et de la patience vous pourrez voir les abeilles venir et sceller l’entrée des tiges ou les trous avec de la terre ou des feuilles ! Mieux encore le spectacle de la sortie des larves, un vrai bonheur !

Source tirée du site LPO.fr

10/ Plantation et semis

-Plantation d’arbustes , de plantes grimpantes

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous avons reçu 15 végétaux (10 charmes, 3 sureaux, un fruitier à bases tiges et 2 houblons).

-Les sureaux sont plantés pour renforcer le bosquet aux oiseaux. La diversité des arbres permet de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Ils servent à la fois d’abri et de garde-manger.

Le sureau est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité. Sa sève nourrit des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

-Avec les charmes nous créons une haie : une charmille

La haie est un formidable écosystème qui abrite une biodiversité riche. Aujourd’hui, la haie est reconnue comme l’un des meilleurs alliés pour contrer les conséquences du réchauffement climatique, pour faire revenir la nature et le végétal au cœur de nos villes…

Le charme est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles.

C’est un arbuste à feuillage caduc qui reste accroché au rameau pendant tout l’hiver et tombe au printemps avec l’arrivée des nouvelles feuilles. Très facile d’entretien, la charmille possède un feuillage très décoratif qui change de couleur avec les saisons. Au printemps, ses jeunes feuilles sont d’un très beau vert clair et lumineux devenant vert foncé en été. En automne, elles virent au jaune d’or avant de devenir couleur caramel en hiver. La Charmille est une haie qui ne manque donc pas … de charme !

Le charme attire de nombreux petits animaux, insectes et oiseaux. Il nourrit les écureuils avec ses graines, les abeilles avec ses fleurs ainsi que diverses espèces de champignons et d’insectes avec son bois et son feuillage. C’est une excellente espèce à utiliser dans les haies champêtres. Enfin, le Charme Commun est une plante mellifère.

Le houblon, plante grimpante, est planté le long du grillage pré de la mare pour couvrir le grillage.

-Plantation d’un arbre fruitier basses tiges : un poirier « Beurré Lebrun »

Le Poirier Beurré Lebrun issu d’un croisement Beurré d’Arenberg et Doyenné d’Hivers obtenu par M.Gueniot, horticulteur à Troyes en 1856, est une variété rare et ancienne. C’est une variété extrêmement rustique, résistant aux maladies, parasites et ravageurs. Le fruit est assez gros, de forme conique très allongée, de couleur jaune verdâtre pointillé de fauve. Sa chair très fine est juteuse et fondante.

Utilisation:  A couteau

Qualité gustative: Très sucrée, parfumée, musquée.

Période maturité:  Septembre

Période de floraison:  Moyenne saison

Période de récolte/cueillette: Fin Août – Début Septembre

Conduite:  forme basse ou forme palissée

Variété pollinisatrice: Bonne pollinisatrice

Jugement global: Très sucrée, parfumée, musquée. A conduire en formes basses (arbres de jardin, formes palissées

-Travail de la terre et semis des graines de notre future prairie fleurie «  zone de BZZZ » 

Face au fort taux de disparition des pollinisateurs (causé par les pesticides, l’arrachage des haies, le dérèglement climatique…), semer des espaces fleuris exempts de pesticides et riches en nectar est une action concrète pour sauver la biodiversité. C’est l’objectif du projet Zone de BZZZ : : sauvons les insectes pollinisateurs.

Selon une étude récente de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, 2 430 espèces sont menacées en France et 187 espèces se sont éteintes à jamais. L’effondrement des écosystèmes n’est pas une hypothèse mais une réalité lourde de menaces. Face à ce déclin, nous pouvons agir avec détermination.

Nous participons à cette belle action en créant une Zone de Bzzz et contribuons ainsi à protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

La prairie fleurie composée de 27 espèces de plantes annuelles et vivaces constituera un milieu très favorable à la biodiversité (insectes pollinisateurs, oiseaux, hérissons…).

11/ -Mise en place de notre 2 ème prairie fleurie «  zone de BZZZ : sauvons les insectes pollinisateurs » 

Râtiser la terre + semer les graines et arroser.

Exposition : ensoleillée.

Semis : Semez et ratissez en surface. Tassez légèrement et arrosez en pluie fine jusqu’à la levée. En octobre, fauchez ou tondez sur place afin d’assurer un nouveau semis.

Le mélange de fleurs est composé de phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnate, serradelle, souci officinal, cameline cultivée, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, fenouil, mauve des bois (composition évolutive).

Utilisation : le mélange de fleurs spécial abeilles constituera une véritable réserve d’insectes utiles et de pollinisateurs. Utilisée en engrais verts, il sera la base d’un apport nutritif pour les plantations suivantes.

Une belle action , simple et efficace en faveur de la biodiversité.

12/ -Aménagement des gîtes à insectes plus particulièrement des insectes pollinisateurs  » abeilles solitaires »

Aménagement qu’il faudra poursuivre l’an prochain!

L’année s’achève par un moment de partage convivial où chacun a apporté de quoi se sustenter! Un grand bravo aux éco-citoyens en herbe pour les belles actions effectuées 🙂

Bilan du projet  » Bouge toi pour la nature  » initié par la FCPN

Notre club a participé à 3 actions de protection de la biodiversité « tous à la mare, de l’espoir dans les nichoirs et les insectes à la fête » .

Tout au long de l’année les élèves du club ont  travaillé sur ces actions ( mise en lumière d’une mare lors du  chantier nature, nettoyage de la mare du collège, construction et installation de nichoirs , reconnaissance des oiseaux, plantation,  mise en place de prairies fleuries et construction de gites à insectes …).

Chaque élève du club pour sa participation a reçu de beaux cadeaux: un kit de terrain contenant un sac et des livres ( cahiers techniques en lien avec les thèmes choisis) . Pour le club , nous avons reçu un lot de livres et un chèque de 100 euros par action pour l’achat de matériel sur la boutique solidaire fcpn.

Le journal des adhérents CPN   » la gazette des Terriers « , publie  le bilan de ce beau projet en faveur de la nature. Notre club est mis à l ‘honneur ( photo « tous  à la mare ») ainsi que d’autres  clubs. Un grand bravo à nos  éco-citoyens qui ont oeuvré pour la nature et se sont investis pleinement. 🙂

Les activités menées en 2021-2022

C ‘est reparti pour une nouvelle année avec une équipe bien motivée : 16 éco-citoyens (élèves de 6 ème et 5ème) curieux de nature encadrés par leur professeure de SVT Estelle Roland et Patrice Charles , technicien du collège.

Octobre 2021 Présentation des activités à venir 

Au programme, de belles actions en faveur de la biodiversité, à découvrir à chaque séance.

Une belle équipe éco-citoyenne motivée

  • Octobre 2021: Découverte des plantes médicinales .

L’association des jardiniers de Maubeuge nous a ouvert ses portes pour découvrir leur jardin situé à la ferme du zoo. Cette visite a permis aux élèves de découvrir quelques plantes médicinales ainsi que leurs vertus. Un grand merci à Marie Despuyos et Cécile Sobieski pour leurs anecdotes et leurs explications très enrichissantes.

Après un accueil chaleureux en salle, direction le jardin de plantes médicinales pour y découvrir quelques plantes bénéfiques pour la santé humaine: chélidoine, pulmonaire, verveine citronnelle, alchémille, ortie, consoude, capucine, absinthe ont pu être observées.

Voici quelques vertus …

La verveine citronnelle facilite la digestion

La pulmonaire, efficace contre la toux, bronchite, maux de gorge, tuberculose asthme.

-La chélidoine utilisée pour soigner les verrues, d’où son surnom de  » herbe à verrues ».

L’alchémille, aide à lutter contre les règles douloureuses et les diarrhées bénignes.

L’ortie a de nombreuses vertus, contient un cocktail de nutriments, renforce notamment le système osseux …

La consoude soulage les douleurs articulaires.

-La capucine, permet de lutter contre la toux, la bronchite, le rhume…

L’absinthe , apaise les nausées et permet de lutter contre la fatigue.

Vous trouverez plus d’informations ( nom latin, origine , propriétés , usages… ) sur le document créé par l’association des jardiniers de Maubeuge.

Une très belle visite qui a ravi nos éco-citoyens en herbe, malgré la météo capricieuse mais de saison!

Novembre 2021: Kiquimank « feuilles » et Birdlab

Kiquimank  « Feuilles »

Une feuille s’est envolée, à vous de la retrouver !

Ce jeu éducatif FCPN , d’observation et de rapidité, permet à tous, de s’exercer à reconnaître les feuilles de 15 arbres et arbustes courants tels que le Chêne sessile, le Sureau noir ou encore le Charme commun.

Il existe différentes façons d’y jouer :

  • A plusieurs (de 2 à 5 joueurs). Le premier qui retrouve la feuille manquante sur la carte a gagné la manche.
  • Seul. Prenez une carte « feuille » et, sans regarder le verso, comparez-la à la carte «modèle» pour deviner la feuille manquante. Puis, en retournant la carte, vérifiez son nom et apprenez une anecdote sur l’espèce.
  • En sortie nature. Cet outil d’animation permettra à tous d’apprendre à reconnaître les feuilles et à utiliser le vocabulaire relatif à la description des feuilles : à bord denté, composée, simple, palmée…..

Nos apprentis naturalistes ont eu pour mission de retrouver la feuille qui leur était confiée via une carte parmi plusieurs échantillons de branches d’arbres, de découvrir le nom de l’arbre puis de se familiariser avec le vocabulaire spécifique avant de jouer à plusieurs pour apprendre à reconnaitre le nom des arbres les plus courants de notre environnement.

Rien de tel que d’apprendre en s’amusant ! En effet nos apprentis naturalistes ont pris du plaisir à participer et sont capables désormais de reconnaitre les espèces d’arbres les plus courantes de notre environnement !

C’est parti pour la 8 ème saison de Birdlab

Lancé en 2014 dans le cadre du programme de sciences participatives du Muséum « Vigie Nature », BirdLab est un jeu collaboratif et ludique, mis en place chaque année de mi-novembre à fin mars. En téléchargeant l’application sur un smartphone ou une tablette, chacun peut concrètement aider la science. Dès que les températures se rafraîchissent et que le froid limite l’accès à la nourriture, il suffit d’installer deux mangeoires sur une terrasse ou dans le jardin pour transformer cet espace en véritable laboratoire. Au cours d’une partie de cinq minutes, le défi consiste à identifier les espèces venant aux mangeoires puis de reproduire, en direct, leurs déplacements sur l’écran. Les données sont ensuite enregistrées, partagées avec les autres utilisateurs et analysées par des chercheurs. Un quiz permet d’apprendre à reconnaître les différentes espèces du jeu avant d’engager une partie.

Les nouveautés de la saison 2020-2021. Le jeu BirdLab est enrichi cette année :

– La mise en ligne du site BirdLab pour que chaque utilisateur de l’application puisse suivre et consulter les parties, les comparer et même les revoir en replay. Des statistiques, des résultats scientifiques et des actualités rendent également l’expérience plus complète.

-L’ajout de trois nouvelles espèces, suite à l’augmentation des mentions du Choucas des tours, de la Fauvette à tête noire et du Bouvreuil pivoine dans les commentaires des joueurs.

Les nouveaux éco-citoyens ont pu découvrir ce jeu scientifique avec beaucoup d ‘enthousiasme. Pies et mésanges ont pu être observées.

Décembre 2021: Création de mangeoires à trémie + Birdlab

L’hiver peut être critique pour les oiseaux qui consacrent la quasi-totalité de la journée à rechercher de la nourriture pour résister au froid. Pour rendre la vie de nos amis ailés plus douce et donner un petit coup de pouce à la nature, il suffit de fabriquer des mangeoires qui seront installer dans le jardin ou sur un balcon.

C’est également un bon moyen de les observer depuis sa fenêtre, et d’apprendre à les reconnaître.

Fabrication de mangeoires à trémie avec des briques de jus de fruit.( protocole proposé par la FCPN).

voici le protocole en page 3

Matériel nécessaire :

une brique de jus de fruit, rincée correctement à l’eau avec son bouchon , un cutter, 2 piques à barbecue ou 2 fines branches , une pince universelle,  du fil de fer et un pistolet à colle chaude.

Etape n° 1 : A l’aide du cutter, découper votre brique le plus près du bord (le long du pointillé, voir croquis) et le plus proprement possible en suivant les dimensions du croquis.

Etape n° 2 ;Rabattre la partie découpée vers l’intérieur (la trémie)

Etape n° 3 : Avec la vrille de menuisier, percer un trou de chaque côté de la brique afin de faire passer de part en part un pique à barbecue, cela permettra de maintenir la trémie en place.

Etape n° 4 : Recommencer la même opération, de façon à créer le perchoir. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à souder les bords de la trémie, à l’aide du pistolet à colle.

Etape n° 5 : Couper avec la pince, les morceaux des piques à barbecue qui dépassent à l’extérieur de la brique et pour terminer, percer 2 trous pour passer le fil de fer qui vous permettra d’accrocher votre mangeoire hors de portée des prédateurs

Etape n° 6 : Il ne reste plus qu’à remplir la mangeoire d’un mélange de graines (tournesol, millet, orge, maïs concassé) et à l’accrocher hors de portée des prédateurs.

On peut aussi, afin de rendre notre mangeoire plus esthétique, l’habiller avec un collage de feuilles d’automne, en utilisant un vernis-colle.

Nos éco-citoyens sont fiers de leur travail et d’aider nos amis ailés. Les mangeoires sont prêtes à être installées dans les jardins de chacun.

Plusieurs parties de jeu birdlab ont été réalisées, elles ont permis d’observer et de connaître nos amis ailés : mésanges charbonnières et pies bavardes .

Décembre 2021 :  Boîte de conserve recyclée en mangeoire pour oiseaux + Birdlab

Réaliser une mangeoire écologique et éco-responsable à partir de matériaux recyclés : des boîtes de conserves ( de type boîte à café avec couvercle)

Matériel nécessaire :

  • Une perceuse
  • 1 cutter ou un scalpel
  • 1 petit morceau de bois
  • 1 boite de conserve avec son couvercle (boîte de café avec son couvercle est idéal)
  • De la ficelle ou petite corde en chanvre

Les étapes :

  1. Couper un peu plus de la moitié du couvercle en plastique avec le cutter en laissant le tour du couvercle pour qu’il s’emboite sur la boite.
  1. Percer sur le couvercle 1 trou en bas, puis 2 trous dans le fond de la boite (1 en bas et 1 en haut).
  1. Passer le bout de bois dans le trou du bas du couvercle jusqu’à celui du fond (trou du bas).
  1. Passer la corde dans la boite puis dans le trou restant (trou du haut dans le fond de la boite).
  1. Remplir de graines ( de tournesol ).

Il ne reste plus qu’à les installer dans le jardin, sur le balcon ou sur un grillage à environ 1,50 m / 2 m de hauteur.

Ne pas oublier de mettre un peu d’eau dans un abreuvoir!

Les éco-apprentis sont fiers de leur travail, encore un coup de pouce pour nos amis ailés!

Des parties de jeu birdlab ont permis d ‘identifier des mésanges charbonnières, pies bavardes et pinson des arbres.

Février 2022 : Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent, le temps d’une journée.

Thème de l’édition 2022 de la Journée mondiale des zones humides (JMZH) :

« Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature »

Ce thème souligne l’urgence à agir pour les zones humides, l’un des écosystèmes les plus précieux du monde, et à promouvoir un usage durable de ces milieux fragiles.

Quelques chiffres clés:

En France

  • Plus de 67% des zones humides ont disparues depuis les années 1970
  • 62% des zones humides ont cessé d’assurer des services qu’elles étaient susceptibles d’assurer.
  • L’état de 41% des milieux humides s’est dégradé entre 2010 et 2020 (seulement 11% s’est amélioré)

En lien avec la JMZH célébrée le 2 février, les élèves du club ont pu renforcer leur engagement écocitoyen le temps d’une journée , ce jeudi 3 février. Ils ont mené des actions de préservation de la biodiversité locale sur une zone humide située sur le cœur de nature des Portes des Marpiniaux à Marpent.

Ce chantier nature encadré par Jérémy Gruson animateur pédagogique de l ‘association « les Blongios » a permis la réouverture d’une mare isolée localisée sur la friche industrielle située le long de la Sambre.

Les activités consistaient à couper les jeunes saules qui envahissent progressivement la mare et la prairie humide autour afin de préserver la biodiversité.

La restauration des milieux humides est avant tout engagée pour limiter la perte de biodiversité associée à la disparition de ces habitats riches en espèces animales et végétales.

Il fallait aussi couper les ronces autour de la mare qui envahissent l’espace et empêchent ainsi le développement des joncs.

Les « castors juniors » ont sorti leur huile de coude pour scier, couper, ramasser puis transporter les résidus de coupes, en suivant les consignes de travail et de sécurité. Ils ont appris à manipuler plusieurs outils : sécateurs, coupes-branches, cisailles et scies tout en respectant leur mode d’utilisation et les règles de sécurité.

Le travail accompli est remarquable et le résultat impressionnant.

Par le biais de cette action de préservation, les éco-apprentis ont pu acquérir des connaissances sur la biodiversité, également développer des compétences sociales et civiques : « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une très belle journée où chacun a montré une réelle motivation à agir pour les zones humides, dans la bonne humeur, les pieds dans l’eau !

N’oublions pas qu’agir pour la nature, rend le plus souvent des services à l’Homme.

Une très belle expérience à renouveler ! 😊

Février 2022 :  Fabrication de boules de graisses pour les oiseaux + Birdlab

A l’approche de la saison froide, les oiseaux se nourrissent majoritairement de graines. Ils doivent se nourrir régulièrement pour lutter contre le froid et maintenir leur température corporelle. Mais voilà, durant l’hiver, les ressources se raréfient, ils peinent à trouver de la nourriture.

Pour les aider à mieux passer les hivers rigoureux, de fin novembre à fin mars, il est possible de leur donner un petit coup de pouce en accrochant à distance du sol des boules de graisse préparées soi-même.

Matériel nécessaire :

-1kg de graisse végétale (végétaline)

– environ 750 g de graines type « oiseaux du ciel ».

Un mélange de graine permet de satisfaire différentes espèces d’oiseaux comme le moineau, la mésange charbonnière, la mésange bleue, le rouge-gorge, le rouge-queue et bien d’autres encore. 

-des pots de yaourt vides et/ou emporte-pièces

-de la ficelle

Nous nous sommes inspirés du protocole fiche CPN « nourrir les oiseaux l’hiver ».

Protocole :

-Faire fondre la graisse doucement, sans atteindre une température trop élevée.

-Ajouter le mélange de graines puis mélanger.

-Poser au fond de chaque petit pot un petit bout de bois auquel on a pris soin d’attacher un bout de ficelle que l’on laisse dépasser du contenant. On peut aussi utiliser des emporte-pièces pour varier les formes, dans ce cas mettre de la ficelle au fond de l’emporte-pièce déposé sur une feuille de cellophane et faire un nœud afin d’empêcher la ficelle de glisser au démoulage.

-Verser le mélange obtenu dans chaque petit pot ou emporte-pièce.

-Laisser figer la préparation au réfrigérateur.

– Démouler

Il ne reste plus qu’à accrocher la boule de graisse à une branche d’arbre, à l’aide de la ficelle.Attention, il est déconseillé de mettre un filet car celui-ci pourrait piéger les pattes et le bec des volatiles et les blesser.

Quelques parties de Birdlab ont permis d’observer des mésanges bleues et charbonnières , l’accenteur mouchet et 2 pies bavardes.

Mars 2022 : Fabrication de mobiles à boules de graisses réalisées par les élèves du club, pose d’huile de lin sur les supports en bois des divers gites…

-Fabrication de mobiles à boules de graisses pour les oiseaux

Les boules de graisse pour les oiseaux confectionnées à la séance précédente sont installées dans les arbres, à différentes hauteurs ou sur les mangeoires, à l’abri des prédateurs.

A la fin de l’automne, il est temps d’installer les constructions faites par les élèves du club. Cependant avant l’installation il nous reste quelques finitions à  faire : lasurer à l’huile de lin les supports en bois  et les fixer.

Pose d’ huile de lin sur les supports en bois qui seront fixés sur des gîtes, mangeoires et nichoirs.  

Mars 2022 :  Plantation d’arbres, arbustes et de plantes grimpantes.

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous avons reçu 15 plantes (arbres dont un fruitier à bases tiges et des plantes grimpantes).

Eglantiers, merisiers, sureaux , groseillers sauvages sont plantés pour renforcer le bosquet aux oiseaux. La diversité des arbres permettra de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Ils serviront à la fois d’abri et de garde-manger.

– le sureau : il est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité. Sa sève nourrit des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

– l’églantier: ses fruits  rouges vifs  intéressent plus de 20 espèces d’oiseaux dont certains  raffolent de la pulpe et d’autres préfèrent les graines.

– le merisier :

Le Merisier ou cerisier des oiseaux, en latin Prunus avium, à l’instar de son proche parent le cerisier acide (Prunus cerasus), est l’ancêtre des cerisiers cultivés dans nos jardins pour leurs cerises douces et sucrées. C’est un arbre fruitier de belle taille, qui pousse spontanément dans les forêts d’Europe de l’Ouest. Il est intéressant pour sa croissance rapide, sa floraison blanche et mellifère massive au début du printemps, ses petites merises rouges qui attirent les oiseaux et ses couleurs d’automne. Ces fruits sont comestibles mais souvent de saveur amère. 

Le charme : c’est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles. Il y cohabite avec l’érable champêtre tout en accueillant les auxiliaires, si utiles au jardin.

L’aulne glutineux : L’aulne glutineux est très exigeant en eau et capable de supporter un engorgement permanent, c’est un arbre que l’on rencontre logiquement de façon fréquente le long de nos rivières et de nos étangs où son enracinement oblique permet la fixation des berges.

L’une de ces particularités, c’est que les fleurs (jaunâtres ou pourprées) apparaissent avant les feuilles : entre février et avril. Autre particularité : les feuilles, arrondies et non pointues, présentent parfois un sommet nettement tronqué. C’est à ses jeunes pousses collantes que l’arbre doit son adjectif «glutineux ».

Les fruits de l’aulne glutineux ressemblent à des petits cônes. Ils sont ligneux – de la nature du bois et très prisés du tarin des aulnes, un petit oiseau jaune. 

Les plantes grimpantes sont installées le long du grillage : 

-Le houblon : grâce à sa capacité à grimper et de sa grande vigueur, il servira à recouvrir le grillage.

– le lierre : il protège, nourrit et abrite

 Le lierre a la bonne idée de fleurir en automne, prenant ainsi le relais de l’abondance estivale et attirant de nombreux insectes dont les abeilles domestiques et solitairesles bourdonsles syrphes, les mouches ou les guêpes.

De nombreux papillons apprécient aussi les ombelles nectarifères du lierre.

Outre les insectes, le lierre abrite de nombreux arachnides qui y trouvent un refuge. Leur présence est bien sûr régulée par leurs prédateurs.

Succédant aux fleurs, les baies, toxiques pour la plupart des mammifères, offrent une nourriture abondante aux oiseaux en hiver et en début de printemps. 

De nombreux passereaux comme le troglodyte mignon, la mésange ou le rouge-gorge y trouvent aussi un garde-manger bien garni d’insectes et une zone de nidification idéalement protégée.

Le chèvrefeuille des bois  :

Les « sphinx » et les noctuelles, des papillons de nuits raffolent de ce parfum et affluent vers lui. Ce sont les seuls papillons capables d’aspirer le nectar de ces fleurs. La corolle des fleurs de chèvrefeuille étant longue et étroite, seule la trompe des sphynx est adaptée pour aspirer le précieux nectar.

D’autres espèces de papillons ne sont pas en reste, le chèvrefeuille sert de lieu de ponte à certains papillons. Les chenilles du Damier du frêne se régalent quant à elles de ses feuilles.

Le chèvrefeuille produit des baies recherchées par certains oiseaux qui rejettent ensuite dans leurs fientes les graines à germer. Ces oiseaux peuvent être des grives, des rougequeues, des merles, des fauvettes, des mésanges ou encore des rougegorges.

Plantation d’un arbre fruitier basses tiges : Un pommier «  Reinette de France »

C’est une variété rustique d’excellente qualité gustative, très connue et très répandue dans les pré-vergers de l’Avesnois-Thiérache et en Belgique. Sa floraison tardive la destine aux zones géographiques sujettes aux gelées printanières tardives.

Floraison tardive 

Pomme d’une qualité gustative exceptionnelle, chair jaune, ferme, très sucrée et acidulée, très parfumée. Très bonne conservation. A couteau ou à cuire, elle se consomme tout l’hiver. Cueillette en octobre.

Avril 2022:  Greffer des arbres fruitiers ( pommiers, poiriers)  en partenariat avec l’association «  les croqueurs de pommes » des Hauts de France et de Belgique.

La greffe est un moyen d’obtenir rapidement des arbres fruitiers avec des fruits de qualité. Les variétés greffées sont des variétés anciennes et locales qu’on ne trouve pas dans le commerce.

Après une présentation générale sur les techniques de greffes, le matériel vivant utilisé (greffes, greffons) ainsi que les outils et le matériel nécessaire (couteaux, sécateurs, pinces à greffer, cire fondue, élastiques), une démonstration accompagnée d’explications a permis de bien comprendre la technique employée.

Le porte- greffe apporte les racines et le greffon apporte la variété souhaitée.

-1: Choisir son porte greffe ( cognassier pour les poiriers et pommier pour les pommiers ).

-2: Préparer le porte-greffe et le greffon . Nous avons réalisé une greffe à l’anglaise compliquée.

Utilisation de la pince à greffe. La greffe se fait à 15 cm environ au-dessus des racines du porte-greffe.

3: Assembler les deux sujets ( greffon et porte-greffe). Il faut absolument que l ‘écorce du greffon soit dans le prolongement de l ‘écorce du porte greffe. Les 2 cambiums (partie où se trouvent les vaisseaux conducteurs « partie verte » de la tige) doivent être impérativement en contact.

-4 : Ligaturer la zone de contact avec un élastique plat pour maintenir le tout. La pointe du greffon est ensuite coupée au sécateur au-dessus de 3 bourgeons après la zone de greffe.

5Mettre de la cire fondue au-dessus de l’élastique pour renforcer les points de contact, afin d’éviter l’infiltration d’eau et le dessèchement du greffon. Le sommet du greffon est aussi recouvert de cire.

Si les greffes sont réussies, les arbres seront plantés en novembre 2022. Ils donneront des fruits d’ici 4 à 5 ans.

9 greffes ont pu être réalisées : 2 poiriers ( doyenneté du comice et seigneur esperen ) et 7 pommiers ( reinette  parmentier, reinette de chênée, belle et bonne, court pendu d’Espagne, verdin d’automne)

Les apprentis jardiniers très intéressés et motivés, étaient ravis d’avoir réalisé cette activité ! 

Un grand merci à Jean-Michel Dambrine, président de l’association « les croqueurs de pommes » qui nous a transmis ses connaissances et son savoir-faire avec passion au cours de cette séance.

Mai 2022:  Installation des nichoirs et gîtes puis désherbage

Après quelques finitions réalisées sur les nichoirs, gîtes et mangeoire, il est temps de les installer à l ‘extérieur.

Finitions:

Pose à l ‘extérieur:

Séance de désherbage afin de préparer le terrain et semer une nouvelle prairie fleurie.

Voici des nouvelles de la mare dont le niveau d’eau est bien bas après plusieurs semaines sans pluies!

Les activités menées en 2020/2021

  • Octobre 2020 : Présentation des activités à venir C ‘est reparti pour une nouvelle année. Voici le groupe composé de 16 élèves motivés, encadrés par E. Roland ( professeure de SVT) et P. Charles ( technicien du collège).
Les éco-citoyens motivés!

Des nouvelles de la mare qui a souffert de la sécheresse cet été. Les dernières pluies ont permis de remplir les différents paliers.

  • Novembre 2020 : Pêche dans la mare et détermination de quelques espèces.

Une pêche a été réalisée afin de déterminer les espèces présentes en ce début d’automne. Le soleil était au rendez-vous !

Grâce aux fiches d’identification  » les petites bêtes de la mare » et des cahiers techniques «  je découvre la mare et au pays des minuscules » de la FCPN, plusieurs espèces ont pu être identifiées: notonecte, gerris, aselles, divers larves ( larves d’éphémères, de perle, de demoiselle, de libellule vraie, « larve de cristal »), daphnies, limnées et un triton alpestre!

Observation à l’oeil nu ou à la loupe monoculaire pour les tout petits !

A la fin de la séance les petites bêtes ont bien évidemment retrouvé leur milieu de vie. 🙂

Novembre 2020 : Birdlab 7ème saison et fabrication de mangeoires bouteilles

Birdlab consiste à participer à une vaste expérience scientifique ! Opération de sciences participatives associant jeu et observation sur smartphone, objectif : mieux comprendre les comportements des oiseaux en hiver.

Voir le lien

https://www.mnhn.fr/fr/explorez/applications-mobiles/birdlab

Les élèves ont pu enchaîner plusieurs parties. A chaque partie de 5 minutes , ils ont reproduits sur l’écran ,  les activités en temps réels des oiseaux qui sont venus se poser et se nourrir  sur les mangeoires plateaux garnies de graines de tournesol , installées devant la fenêtre de la salle de SVT.

Mésanges bleues, mésanges charbonnières, pies bavardes et chardonnerets élégants ont pu être observés.

En novembre, c’est le moment d’aider les oiseaux à trouver de la nourriture. Pour les aider dans leur recherche laborieuse, des mangeoires à trémie ont été confectionnées à partir de bouteille: brique à jus de fruit.

L’alimentation peut être pratiquée de novembre à fin mars. Il n’est pas conseillé de leur donner de la nourriture au printemps et en été, car les oiseaux pourraient rapidement devenir dépendants à cette seule source alimentaire.

Nous avons suivi le modèle proposé par la FCPN « créer une mangeoire à trémie ». Chaque élève pourra installer sa mangeoire dans son jardin !

Une belle action éco-citoyenne !

-Décembre 2020 : Parties de Birdlab et fabrication de mangeoires  » boite de conserve « 

Concevoir une mangeoire à oiseaux à l’aide d’une grosse boîte de conserve (à café par exemple)  et d’un morceau de bois rond.

Attention toutefois à ne nourrir les oiseaux qu’en hiver, sinon ils perdraient l’habitude de chasser pour se nourrir et deviendraient dépendants de l’ Homme !

  • Matériel nécessaire :
  • Une boîte de conserve
  • Un ouvre-boîte
  • Un couteau
  • Une paire de ciseaux
  • Une perceuse
  • Une pince
  • Un morceau de bois fin et long
  • Une corde fine ou fil de fer

-Protocole :

1. Ouvrir la boîte de conserve des deux côtés, mais seulement à moitié.

2. Couper les bords du couvercle à l’aide d’une paire de ciseaux afin de les polir et éviter que les oiseaux ne se blessent.

3. Plier soigneusement les bords.

4. Percer un trou sur le couvercle de chaque côté de la boîte et insérer ensuite dans les trous un morceau de bois fin et long.

5. Percer à nouveau des trous cette fois sur les rebords de la boîte de conserve et faire passer un fil de fer. Le tour est joué !

6. Remplir la mangeoire de graines de tournesol .

Nos éco-citoyens en herbe vont pouvoir installer ces jolies mangeoires dans leur jardin ! 🙂

Tout au long de la séance des parties de Birdlab se sont succédées afin d’identifier les oiseaux venant sur les mangeoires plateaux: mésanges charbonnières , pies bavardes, merle , pinson des arbres femelle ont pu être observés.

-Décembre 2020 : Parties de Birdlab et fabrication de boules de graisses pour les oiseaux

En hiver, les oiseaux se nourrissent principalement de graines. Quand le sol est froid voir gelé, les graines sont parfois difficiles à trouver. Pour les aider à trouver de la nourriture pendant cette période froide, on peut fabriquer des boules de graisse.

Matériel nécessaire :

  • De la graisse végétale solide (végétaline ou huile de coco). Attention : sans sel !
  • Des graines de tournesol non salées, du raisin sec, divers graines « mélange pour oiseaux du ciel »
  • Pommes de pin avec des écailles bien ouvertes, emporte-pièces, pots de yaourt
  • Ficelle ou rafia

Protocole :

-Etape 1 :

 Faire ramollir la graisse, verser les différentes graines. Mélanger le tout. La graisse végétale est un aliment riche en lipides, très énergétique pour les oiseaux, qui va leur permettre de résister au froid.


– Etape 2 :

-pour les pots de yaourts : Couper la ficelle (environ 30 cm de long), fixer un morceau de bois à l’une des extrémités, disposer le bout de bois dans le fond du pot. Remplir le pot du mélange.

Pour les pommes de pin : couper un bout de ficelle, accrocher la pomme de pin puis enrober la pomme du mélange.

 -Pour les emporte-pièces : mettre des graines dans un emporte-pièce, placer un bout de bois pour laisser un trou (trou où sera incérée la ficelle lorsque la forme est solidifiée)

Placer les formes de graisse réalisées dans le réfrigérateur ou à l’extérieur s’il fait froid pendant quelques heures.

Etape 3 :

Une fois la graisse solidifiée, suspendre les formes dans les arbres ou les poser sur les mangeoires.

Ne surtout pas envelopper la boule de graisse dans un filet à agrumes, dans lequel les oiseaux pourraient se blesser ou se prendre au piège par les pattes. Les graisses contenant de l’huile de palme sont à proscrire !

Tout au long de la séance des parties de Birdlab se succèdent : mésanges charbonnières, mésanges bleues , pies bavardes, merle , pinson des arbres , chardonnerets, accenteur mouchet et rouge-gorge étaient au rendez-vous! .

-Janvier 2021 : Parties de Birdlab, installation des boules de graisses à l ‘extérieur , entretien des divers nichoirs et gîtes à l huile de lin

Installation des boules de graisses :

C’est la saison où le nourrissage prend toute son importance. Les oiseaux arborent de beaux plumages avant la nidification printanière et ils font le plein d’énergie sur les postes de nourrissage. Leur procurer de quoi se nourrir et les engraisser permet d’augmenter leurs chances de survie. De plus, c’est un excellent moyen de les observer et de les photographier, tout en apprenant leurs habitudes.

Les boules de graisses fabriquées à la séance précédente sont installées dans les arbres, dans la haie ou sur les mangeoires, à hauteur suffisante afin d’éviter les prédateurs. La neige était au RDV ! 🙂

Lasurer à l huile de lin :

Nous appliquons une nouvelle couche d’huile de lin sur nos nichoirs et gîtes fabriqués l ‘an dernier. De couleur jaune d’or et extraite des graines mûres du lin, l’huile de lin est particulièrement adaptée pour le soin du bois ,100 % naturel, c’est un excellent produit d’entretien écologique imprégnant parfaitement le bois, déposant un film protecteur. Une fois le produit appliqué, les molécules d’huile de lin pénètrent doucement dans le bois, saturant les pores. Le bois devient alors hydrofuge, mais demeure perméable à la vapeur d’eau. Le traitement peut être effectué tous les ans pour éviter que le bois ne grise ou ne soit attaqué par les insectes. Il permet d’assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois.

Parties de Birdlab :

Avec cette météo particulière, l’arrivée de la neige , peu d’oiseaux sont venus visiter nos mangeoires , seules quelques mésanges étaient présentes.

Janvier 2021 Construction d’un gîte , d’un nichoir et d’une mangeoire.

Construction d’un gîte en bois à hérisson:

Le hérisson est un animal semi-nocturne, qui entre en hibernation à la mi-novembre. Si rien est fait d’ici 25 ans il aura complétement disparu ! Leur population a baissé de 70 % en 20 ans faute aux pesticides utilisés dans les champs. C’est un précieux auxiliaire des jardins, en effet il dévore limaces, escargots vers, chenilles, larves et de nombreux insectes.

Pour l ‘aider à passer ces 5 longs mois à faire la sieste, nous lui avons confectionné un abri confortable en bois, exposé près de la mare, orienté SE à l ‘abri des vents dominants et de la pluie.

Le gîte servira de nid d’hiver, mais aussi de nid de mise bas pour la femelle en juin puis de nid d’été.

-Construction d’un nichoir à Pic vert : 

Le pic vert ou Pivert est un oiseau cavernicole : il creuse son nid dans le tronc des arbres. Il aime le bois tendre des saules ou des fruitiers d’un verger. Il démarre son ouvrage dès l’automne afin de se tenir prêt pour accueillir ses futurs petits. À vos planches, marteaux et clous : préparez un nichoir digne de Maître Pivert !

Maître Pivert sera tenté de passer les nuits froides de l’hiver dans un nichoir. En effet, c’est un oiseau qui utilise les cavités et nichoirs comme dortoir en dehors de sa période de nidification. Le nichoir doit être installé dès l’automne, dans un arbre entre 2 à 6 m du sol, pour l’aider à passer l’hiver au sec !

Nous avons suivi le plan de la fiche FCPN « Maître Pivert »

  • Construction d’une mangeoire trémie à écureuil  

L’écureuil viendra prélever sa nourriture en soulevant le toit de la mangeoire.

L’exploitation forestière moderne, les variations climatiques, les incendies de forêt ou encore la concurrence subie suite à l’introduction de l’écureuil gris d’Amérique, ont des effets dévastateurs sur les populations d’écureuils roux.

Grâce à cette mangeoire, on pourra l’aider à se constituer des réserves en la remplissant de glands, de noisettes, de noix, ou encore de cônes de pin et de sapin dont il raffole, et même de graines de tournesol.

Attention , le nourrissage est une bonne action pour aider les animaux à passer l’hiver mais il ne doit pas rendre les animaux dépendants de l’homme !

Nos apprentis bricoleurs sont fiers de présenter leur travail ! 🙂

Les parties de Birdlab se sont succédaient: mésanges charbonnières, pies bavardes , merle noir, pinson des arbres et chardonnerets élégants étaient au RDV !

Février 2021 :  Finitions sur les gîtes et nichoirs

Cette météo glaciale, ne nous permet pas de faire nos plantations puisque le sol est gelé.

Nous achevons la construction des nichoirs et gîtes , quelques finitions à faire ( quelques charnières à poser, quelquess tiges à couper).

  • Lasurer à l’huile de lin pour protéger le bois.

Des parties de Birdlab tout au long de la séance: accenteur mouchet, chardonneret élégant, pinson des arbres, mésanges et rouge-gorge étaient au RDV .

Mars 2021 :  Plantation d’arbustes dans le bosquet aux oiseaux et autour de la mare

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous avons reçu 15 plantes (arbres dont un fruitier et plantes grimpantes).

Eglantiers, noisetiers, sureaux sont plantés pour renforcer le bosquet aux oiseaux. La diversité des arbres permettra de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Ils serviront à la fois d’abri et de garde-manger.

– le sureau : il est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité. Sa sève nourrit des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

– l’églantier: ses fruits  rouges vifs  intéressent plus de 20 espèces d’oiseaux dont certains  raffolent de la pulpe et d’autres préfèrent les graines.

– le noisetier : ses fruits attireront insectes, oiseaux et mammifères.

Un fruitier « cerisier Bigarreau » a été planté : Cet arbre produit de gros fruits sucrés, juteux et savoureux. Les cerises, à la peau brillante de couleur rouge foncé, ont une chair ferme et croquante. 

Les 4 charmes sont plantés dans la haie autour de la mare.

Le charme : c’est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles. Il y cohabite avec l’érable champêtre tout en accueillant les auxiliaires, si utiles au jardin.

Les plantes grimpantes sont installées le long du grillage. 

-Le houblon : grâce à sa capacité à grimper et de sa grande vigueur, il servira à recouvrir le grillage.

– le lierre : il protège, nourrit et abrite

Il a la bonne idée de fleurir en automne, prenant ainsi le relais de l’abondance estivale et attirant de nombreux insectes dont les abeilles domestiques et solitaires, les bourdons, les syrphes, les mouches ou les guêpes. De nombreux papillons apprécient aussi les ombelles nectarifères du lierre. Outre les insectes, le lierre abrite de nombreux arachnides qui y trouvent un refuge. Leur présence est bien sûr régulée par leurs prédateurs. Succédant aux fleurs, les baies, toxiques pour la plupart des mammifères, offrent une nourriture abondante aux oiseaux en hiver et en début de printemps. 

De nombreux passereaux comme le troglodyte mignon, la mésange ou le rouge-gorge y trouvent aussi un garde-manger bien garni d’insectes et une zone de nidification idéalement protégée.

Les copeaux de bois déposés au pied des arbres permettent de maintenir l’humidité et de favoriser la présence de la microfaune du sol.

Les apprentis jardiniers ont bien travaillé sous une météo clémente même si le vent était au RDV!

Avec les pluies de l’hiver, le niveau de la mare est maximal !

Chardonnerets et mésanges bleues étaient au RDV sur les mangeoires.

Mars 2021 :  Entretiens divers

  • Installation des nichoirs à mésanges, nettoyés et lasurés à huile de lin pendant la période hivernale. Il est préférable de les installer à l automne car les oiseaux recherchent l’endroit où ils pourront faire leur nid des la fin de l’hiver.  Vers la mi-avril, le couple confectionne un nid de mousses et de brindilles.
  • Désherbage de la prairie fleurie afin de pouvoir semer de nouvelles graines à la prochaine séance ( 27 espèces de plantes mellifères seront semées ).
  • Désherbage autour des plantes grimpantes et dépôt de copeaux au pieds des arbustes du bosquet à oiseaux.

Bravo à nos jardiniers en herbe pour les résultats !

Les activités du club menées en 2019- 2020

espace de biodiversité septembre 2019

 

  • Septembre 2019: Présentation des activités prévues pour l’année  scolaire  

C’est reparti pour une nouvelle année, au club « agir pour la biodiversité » (club CPN) on apprend tout en s’amusant !

Le groupe composé de 15 apprentis éco-citoyens curieux de nature ( élèves de 6 ème et 5 ème dont 8 ont déjà participé l ‘an dernier) est encadré par Estelle Roland professeure de SVT et Patrice Charles  technicien de maintenance au collège.

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La nouvelle team  !

-Découverte des activités prévues pour l’année scolaire. La météo défavorable ne nous a pas permis de commencer nos activités à l ‘extérieur.

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La mare se porte bien 🙂IMG_6190

septembre 2019

Sciences participatives Vigie-Chiro :

Vigie-Chiro est un suivi des chauves-souris communes lors de leurs activités de chasse et permet d’évaluer leur état de santé. Nous avons posé un enregistreur AudioMoth près de la mare qui permet d’enregistrer les ultrasons des chauves-souris durant une nuit.

La France compte 34 espèces de chauves-souris. Elles utilisent leur ouïe pour se repérer la nuit ou au crépuscule. Cette capacité, appelée l’écholocation, fonctionne comme un radar : les chauves-souris émettent des sons qui sont renvoyés par les objets qui les environnent sous forme d’un écho.

Les sons utilisés par les chauves-souris sont des ultra-sons, c’est-à-dire qu’ils sont trop aigus pour que l’oreille humaine les perçoive.

Chaque espèce de chauve-souris émet des cris possédant des caractéristiques propres (la fréquence, l’intensité et la durée du cri), qui nous permettent de déterminer l’espèce de chiroptère dont il s’agit.

L’analyse des données (envoyées au muséum d’Histoire naturelle à Paris) permettra de connaître les espèces de chauve-souris présentent dans notre environnement.

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enregistreur à ultrasons posé près de la mare

 

  • Octobre 2019: Visite du jardin de plantes médicinales des jardiniers de Maubeuge situé à la ferme du zoo.

Après quelques explications en salle, les élèves ont pu se rendre dans le jardin pour découvrir quelques plantes médicinales ainsi que leurs vertus grâce aux explications et anecdotes données par Cécile Sobieski et Marie Despuyos.

Les élèves ont pu observer les plantes suivantes : la Chélidoine, le plantain, la grande consoude, la camomille, la valériane, l’achillée millefeuilles, le coreopsis et l’hysope.

Voici quelques vertus :

La chélidoine : utilisée pour soigner les verrues d’où l’appelation populaire d’herbes à verrues.

Le plantain : soulage les piqûres d’orties, effets bénéfiques contre des maux très divers des voies aériennes ou de la peau.

La menthe : réputée pour traiter les problèmes digestifs et pour ses vertus antiseptiques et tonifiants.

-La grande consoude : participe activement à la guérison des entorses et fractures.

La camomille : connue pour ses vertus sédatives, apaisantes et anti-inflammatoires

La lavande : prisée pour des problèmes de nervosité, digestifs ou articulaires

-La valériane : reconnue pour soulager la nervosité et l’anxiété et pour ses propriétés inductrices de sommeil.

L’achillée millefeuilles : utilisée pour lutter contre les troubles digestifs, la perte d’appétit, soigner des plaies ou encore stopper les saignements.

L’hysope : utilisée comme expectorant, un antiviral ou un anti-inflammatoire.

Un grand merci à Marie Despuyos et Cécile Sobieski pour ce moment de partage et  leur accueil chaleureux.

 

  • Octobre 2019: Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent 

Toute l’équipe du club s’est mobilisée le mardi 15 octobre pour réaliser un chantier nature sur le site des portes des marpiniaux à Marpent, encadré par Denis Lagache animateur pédagogique de l ‘association « les Blongios ».

Les élèves de la classe nature du collège Charles de Gaulle de Jeumont étaient également présents pour réaliser ce chantier. Ce sont donc deux clubs CPN qui se sont réunis pour agir en faveur de la biodiversité.

Cette action « recépage de ligneux en prairie humide » consistait à couper les jeunes saules qui envahissent la prairie humide autour d’une mare afin de laisser passer la lumière et de préserver la biodiversité autour d’une mare.

Les castors juniors ont sorti leur huile de coude pour scier, couper, ramasser puis transporter les résidus de coupes, en suivant les consignes de travail et de sécurité.

Le travail accompli est remarquable et le résultat impressionnant.

Au cours de ce chantier nous avons fait de belles rencontres : triton alpestre et grenouilles rousses sont venus nous narguer. Il est interdit de prélever, de capturer les amphibiens. L’animateur, étant habilité, a pu le faire pour apporter des explications.

Par le biais de ces activités, les éco-apprentis ont pu développer des compétences sociales et civiques : « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » aussi acquérir des connaissances sur la biodiversité et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une très belle journée qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur malgré une météo capricieuse. Motivation, courage, sérieux organisation et plaisir étaient à l’ordre du jour pour réaliser ces activités.

Une très belle expérience à renouveler ! 😊

 

  • Novembre 2019: Pêche dans la mare et nettoyage des nichoirs à mésanges

– Détermination des espèces prélevées:

Une pêche dans la mare a pu être réalisée (dans le respect du milieu et des êtres vivants) afin de déterminer les espèces présentes en ce début d’automne.

A l’aide de fiches d’identification de la FCPN « les petites bêtes de la mare », nous avons pu observer et reconnaître plusieurs espèces : Limnées, aselles, diverses larves (de libellule vraie, de demoiselle, d’éphémère, de chironome, chaoborus « larve de cristal »), notonectes, ilibius et daphnies.

fiche Identification ptites betes de la mare (1)

En fin de séance les petites bêtes ont ensuite été remises à l‘eau. Depuis sa création  il y 5 ans, la mare foisonne de vie.

-Nettoyage des nichoirs: un petit travail d’automne !

Il est nécessaire de nettoyer les nichoirs à oiseaux pour préparer leur nouvelle venue et bien sûr les nouvelles nichées.  Il faut enlever les nids de l’année précédente et brosser l’intérieur des nichoirs. Le nettoyage prévient les risques de maladies et les invasions de parasites.

 

Malgré une météo capricieuse, entre averses et éclaircies, l’activité s’est passée dans la joie et la bonne humeur . De belles découvertes pour les élèves 🙂 

  • Novembre 2019: Birdlab et fabrication de mangeoires pour les oiseaux 

C’est parti pour la 6 ème saison de Birdlab.

Birdlab est un jeu scientifique pour comprendre la biodiversité plus particulièrement la stratégie de nourrissage des oiseaux.

Après avoir téléchargé l’application BirdLab, le statut de joueur est obtenu en effectuant quelques quiz d’identification des espèces d’oiseaux des jardins. On apprend ainsi à reconnaître 27 espèces d’oiseaux les plus connues.

L’expérience scientifique peut alors démarrer. Face aux deux mangeoires garnies de graines de tournesol installées devant la fenêtre de la salle de SVT, on reproduit sur l’écran tactile les déplacements des oiseaux sur les mangeoires en temps réel pendant 5 minutes. Les parties peuvent ainsi s’enchaîner . Une belle occasion de les observer de près …

Plus il y aura de parties réalisées, plus les scientifiques pourront comprendre la répartition des oiseaux communs dans les jardins en hiver et leur organisation pour se partager la nourriture.

Voir le lien : https://www.mnhn.fr/fr/explorez/applications-mobiles/birdlab

Merle, mésanges charbonnières, mésanges bleues et pies ont été observés durant ces parties de jeu.

Nous avons également  installé une autre mangeoire plateau munie d’un toit, près de la mare pour nourrir les oiseaux.

  • fabrication de mangeoires pour les oiseaux 

L’hiver s’installe doucement, c’est la saison la plus meurtrière pour les oiseaux qui résistent moins bien au froid en raison du manque de nourriture et d’eau.

À titre d’exemple, on peut citer le Verdier d’Europe, le Moineau friquet et le Chardonneret élégant, dont les populations ont chuté respectivement de 42% depuis 1989, de 60% sur le 10 dernières années et de 33% depuis 1989 . ( info de la LPO).

Il est donc nécessaire de leur apporter une nourriture d’appoint .

Deux types de mangeoires ont été fabriquées avec du matériel de récupération                    ( bouteille en carton et boîte à café) . Les élèves pourront les installer dans leur jardin.

Mangeoires à trémie: Nous avons suivi le protocole de la fiche CPN suivante : creer-une-mangeoire-a-tremie_1481813649

 

Mangeoires « boîte à café « nous avons suivi le protocole sur ce lien : mangeoire  « boîte de conserve »

 

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Ces jolies mangeoires pourront être installées dans le jardin des graines d’éco-citoyens ! 🙂

 

  • Décembre 2019:  Birdlab , construction d’autres mangeoires et de boules de graisse pour les oiseaux

-D autres mangeoires à trémie avec une boîte en carton type brique de jus de fruit, ont été fabriquées afin que chacun ait sa mangeoire à installer dans son jardin.

Quand vient l’hiver, se nourrir devient plus difficile pour les oiseaux sauvages. Ces derniers habitués à un régime alimentaire insectivore doivent trouver une nouvelle source de nourriture. Ils deviennent alors granivores. Pour les aider à passer l’hiver, nous avons confectionner des boules de graisse.

Boules de graisse : 1kg de végétaline et 750 g de graines. Nous avons suivi le protocole fiche CPN « nourrir les oiseaux l’hiver ».

voir le lien:  nourrir les oiseaux CPN

Il n’est pas conseillé de leur donner de la graisse animale, il faut privilégier plutôt les graisses d’origine végétale.

Attention, il est déconseillé de mettre un filet car celui-ci pourrait piéger les pattes et le bec des volatiles et les blesser.

15 boules de graisse ont pu être confectionnées.

Durant la séance, toutes les 5 minutes, les élèves se sont relayés pour réaliser une partie de Birdlab de 5 minutes. Mésanges bleues, merle noir, pie bavarde, rouge gorge, pinson des arbres ont pu être observés sur les mangeoires plateau.

 

  • Décembre 2019:  Taille de la haie de charmille, tressage du carré à orties, installation des boules de graisse pour les oiseaux

Nous avons profité de cette météo clémente pour un mois de décembre pour réaliser les activités à l’extérieur !

  • Taille de la haie de charmille :

Le charme (Carpinus betulus) est un arbre aux feuilles caduques , présentant un feuillage marcessant, qui brunit pendant l’hiver pour tomber au printemps .

Notre haie de charmille a été planté il y a  4 ans.

Principe de la taille :

  • Favoriser les pousses sur la hauteur
  • Couper les têtes à la hauteur désirée
  • Palisser les branches sur la longueur
  • Couper les branches qui dépassent pour égaliser le tout.

 

 

  • Tressage autour du parc à orties :

L’ortie est une plante très appréciée par de nombreux papillons. Les femelles y pondent leurs œufs puis les chenilles une fois écloses se nourriront sur la plante dont elles sont friandes. Il est donc tout particulièrement intéressant de conserver un petit carré d’orties dans son jardin qui accueillent la ponte de nombreuses espèces de papillons (paon-du-jour, Robert-le-diable, carte géographique, vulcain, petite tortue, Belle-Dame).

Pour délimiter ce carré d’orties, nous avons réalisé un tressage à partir de branches prises sur le terrain (branches de noisetier pour réaliser les piquets, branches de saule pour le plessis).

Le tressage est esthétique mais il permet aussi de servir d’hôtel à insectes !

Les piquets de 50 cm sont enfoncés de 10 cm dans le sol.

Protocole :

  • À 3 cm du sol, passer la 1ère tige de saule alternativement à l’intérieur et à l’extérieur du futur carré.
  • Commencer avec un bout fort à l’extérieur du piquet d’angle, terminer par un bout faible à l’intérieur du piquet d’angle suivant.
  • Veiller à inverser le sens des tiges à chaque passage, pour que l’ensemble reste bien régulier (mettre un bout faible au-dessus d’un bout fort).
  • Tasser les différents étages pour que la terre ne puisse pas s’échapper.
  • Monter le tressage jusqu’à une hauteur de 30 cm.
  • Couper l’extrémité des tiges à l’aplomb du piquet.

 

Activité qu’ il faudra poursuivre pour obtenir une hauteur de 30 cm.

  • Installation des boules de graisse :

Face au déclin de la population et de la diversité d’oiseaux dans nos villes et nos campagnes, les aider à se nourrir en cette période hivernale est un joli geste écologique qui permet d’augmenter leurs chances de survie. Il est donc essentiel  de leur procurer de quoi se nourrir.

Les boules de graisse pour les oiseaux confectionnées à la séance précédente sont installées dans les arbres, à différentes hauteurs sur les feuillages et sur les mangeoires, à l’abri des prédateurs.

 

Janvier 2020 :  Fabrication de gîtes pour les insectes pollinisateurs.

Accueillir les petites bêtes dans son jardin permet de respecter la biodiversité.            Pour y parvenir, nous avons construit des refuges à insectes pollinisateurs avec du matériel de récupération ( boîtes de conserve).

Les abeilles et les guêpes solitaires contribuent à la pollinisation des fleurs, arbres fruitiers, légumes… Menacées par l’urbanisation et les pesticides, les abeilles pollinisatrices recherchent des jardins fleuris et peu ou pas traités chimiquement.

Les abeilles solitaires, actives entre mars et septembre, déposent leurs œufs dans des tiges creuses. Les guêpes solitaires jouent un rôle important dans la lutte biologique, et peuvent se nourrir, selon les espèces, de pucerons, puces, araignées…

Matériel nécessaire:

  • tiges creuses sèches ( type renouée du japon, phragmite)
  • tiges pleines sèches (sureau )
  • un sécateur, une scie
  • une grosse boîte de conserve propre et sèche de 12 cm de hauteur
  • de l’argile naturelle

En période de taille, il faut conserver les branchages. Le mieux est d’avoir des tiges de différents diamètres (entre 2 et 12 mm) afin d’accueillir des insectes de toutes les tailles. Les tiges doivent être plus petites que la hauteur de la boîte (1 cm) afin d’être protégées des intempéries.

Une couche épaisse d’argile placée au fond de la boîte, permet de boucher les tiges d’un côté. Si les tiges ont déjà des nœuds, ils doivent être placés au fond de la boîte.

Les tiges creuses sont appréciées par les guêpes, les abeilles solitaires et les osmies.     Les tiges pleines dites à moëlle sont appréciées par les syrphes.

Joli résultat! Les éco-citoyens en herbe sont fiers de leur travail ! 🙂

Les 5 refuges seront placés prochainement dans l’hôtel à insectes.

 

Janvier 2020 :  Fabrication de petits hôtels à insectes.

 L’hôtel à insectes sert de refuge (en cas d’intempéries et lors des hivers rigoureux), de lieu de reproduction et constitue une source de nourriture pour nos insectes.

Ce dispositif attirera les coccinelles, les syrphes, les papillons, les abeilles solitaires, les chrysopes et bien d’autres insectes encore.

Dimension : 20X10X35 cm

Matériel nécessaire :

Planches de sapin non traitées d’une largeur de 10 cm environ

Grillage afin de maintenir le matériel en place (pommes de pin, paille , tiges ..)

Des fagots de bambous ou de branches à tiges creuses fermées à une extrémité qui attireront les abeilles solitaires et les syrphes qui pourront y pondre leurs œufs.

Des pommes de pin qui attireront les coccinelles (dont les larves mangent les pucerons)

De la paille qui servira de refuge aux perce-oreilles (friands de pucerons) et aux syrphes (dont les larves mangent les pucerons)

Des copeaux de bois pour les animaux xylophages

L’hôtel sera placé contre un arbre (surtout pas de clous ou de vis qui blesserait l’arbre), orienté sud-est (endroit ensoleillé et abrité des vents dominants et de la pluie).

1ère étape : Assembler les planches et les visser

Les apprentis bricoleurs sont fiers de leur travail.

2 ème étape: Appliquer une couche d’huile de lin

Pour protéger l’hôtel à insectes, plusieurs couches d’huile de lin seront appliquées. Cette opération sera à renouveler chaque année pour maintenir l’hôtel à insectes en bon état.

Joli résultat , 3 refuges ont pu être assemblés et peints à l’huile de lin.:)

3 ème étape : Garnir les refuges ( à la prochaine séance)

Les refuges à insectes seront installés dès cette fin d’hiver pour être occupés aux premiers jours du printemps.

La séance a été ponctuée de parties de Birdlab : Mésanges charbonnières, mésanges bleues, pies bavardes et rouge gorge étaient au RDV!

 

Février 2020 Garnissage des refuges à insectes et lasure à l’huile de lin

Pommes de pin, paille, copeaux de bois, fagots de bambous et de phragmites sont utilisés pour garnir les 3 refuges.

 

joli résultat!

 

Les graines d’écocitoyens  sont fiers du résultat ! 🙂

Avant de les installer à l ‘extérieur, il faudra  appliquer une seconde couche d’huile de lin afin de nourrir le bois et de le protéger de l’humidité. L’huile de lin est 100% naturelle, une fois sèche elle devient un film protecteur capable de protéger le bois.

Les nichoirs et abreuvoirs fabriqués l’an dernier sont aussi lasurés à l’huile de lin pour protéger le bois.

Plusieurs parties de birdlab. Chardonnerets élégants, mésanges bleues et charbonnières, pies bavardes et rouge gorge étaient au RDV!

 

  • Mars 2019:  Chantier participatif  « plantation de fruitiers » au verger conservatoire de la ferme du zoo

C’est avec beaucoup de joie, que nous avons participé au chantier participatif  « plantation de fruitiers » au sein du verger conservatoire de la ferme du Zoo à Maubeuge, en partenariat avec ENRx ( espaces naturels régionaux) et le CRRG (centre de ressources de recherche génétique) propriétaire du verger. Ce sont 18 arbres fruitiers morts qui ont été remplacés .

Le verger conservatoire collectionne les variétés fruitières anciennes de l’Avesnois, environ 700 espèces différentes. On y trouve des arbres en haute tige : pommiers, poiriers, cerisiers, pruniers. Il a été créé afin de permettre la préservation génétique de ce patrimoine végétal unique.

Au verger conservatoire de la ferme du Zoo, on trouve 70 espèces différentes de cerisiers, 60 espèces différentes de poiriers et 60 espèces différentes de pruniers. Les pommiers se trouvent au verger conservatoire du Quesnoy.

 

Après avoir écouté attentivement les explications données par Guillaume Bruneaux, du Centre régional des ressources génétiques de Villeneuve d’Ascq (rôle du CRRG , variétés anciennes de fruitiers, reconnaissance des espèces …) les élèves ont pu planter par groupe, 5 arbres fruitiers ( 4 poiriers et 1 cerisier)  sous une météo clémente.                    M. Lagoet de la ville de Maubeuge nous a accompagné dans cette activité.

Au travail ….

Variétés anciennes  plantées :

4 poiriers:  dont Saint-Mathieu  et Soldat laboureur

1 cerisier: Bigarreau

Une très belle activité en faveur de la biodiversité qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur malgré un sol bien trempé !Les bottes étaient indispensables ! 😊

  • Mars 2019:  Défi nature pendant le confinement 
En cette période de confinement , le lien avec la nature apparait encore plus essentiel, indispensable pour se ressourcer.
 Un défi sur le thème  » Nature vue de mon jardin  » ou « Nature vue de ma  fenêtre «  si vous n ‘ avez de jardin. Le principe est simple prendre une photo de la nature ( plantes, animaux , paysages…) A vos marques , prêt photographiez !

 

Voici le lien pour voir l ‘ensemble des photos

https://fr.padlet.com/ywajssn57t/dfxc57i9sv0g

Après un vote c’est la photo n ° 2  » Punaise » qui l ’emporte ! Bravo à Lihana et à tous les participants !

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Punaise ( photo de Lihana). Bravo !

 

Les activités du projet « agir pour la biodiversité » menées en 2018/2019

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La mare  septembte 2018

                 Au club  » agir pour la biodiversité  » on apprend tout en s’amusant 🙂

Cette année encore, de belles activités sont prévues au programme pour poursuivre  l ‘aménagement de l’espace de biodiversité et prolonger ainsi le travail initié depuis mars 2015. Voici l ‘évolution sur 3 ans .

La nouvelle équipe est composée de 14 élèves curieux de nature (7 élèves de 5ème qui ont participé l‘an dernier et 7 petits nouveaux de 6ème), de leur professeure de SVT Estelle Roland et de l‘agent technique du collège  Patrice Charles.

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La nouvelle équipe , tous motivés ! 🙂

  • Septembre 2018: re séance : Action sur le terrain

Après quelques explications nécessaires pour les petits nouveaux, direction le terrain!

Au programme désherbage,  dépôt de copeaux au pied des arbres afin de maintenir une certaine humidité et favoriser la microfaune du sol, entretien de la prairie fleurie qui est envahie par les graminées, puis nettoyage des nichoirs. Activités réalisées sous une météo plus que clémente! 🙂

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désherbage de la prairie fleurie envahie par les graminées

  • Octobre 2018: Pêche dans la mare et nettoyage de nichoirs

– Détermination des espèces observées:

Une pêche dans la mare a été réalisée ( dans le respect du milieu et des êtres vivants) afin de déterminer les espèces présentes en ce début d’automne. A l’aide de fiches d’identification de la FCPN « les petites bêtes de la mare », nous avons pu observer et reconnaître plusieurs espèces.  Limnées, larves de libellule, notonectes, corises, ilibius, larves de chironomes, larves d’éphémères, daphnies, chaoborus encore appelée larve de cristal étaient présents . Parfois, l’ utilisation de la loupe monoculaire  (grossissement X 10) était nécessaire. Bien sûr, les petites bêtes ont ensuite été remises  à l ‘eau. Bonne nouvelle: la mare,  même après la sécheresse, foisonne encore de vie. Belle découverte pour les élèves.  🙂

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Réaliser une pêche : à vos épuisettes, prêts plongez !

-Nettoyage des nichoirs: C’est parti pour une nouvelle saison !

Il est nécessaire de nettoyer  les nichoirs à oiseaux pour préparer leur nouvelle venue et bien sûr les nouvelles nichées.  Il faut enlever les nids de l ‘an dernier et brosser l’intérieur des nichoirs. Le nettoyage prévient les risques de maladies et les invasions de parasites. A vos brosses, prêts brossez ! 🙂

  • Novembre 2018:  Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent ( à la journée)

Toute l’équipe du projet s’est mobilisée le jeudi 15 novembre 2018 pour réaliser un chantier nature sur le site des portes des marpiniaux à Marpent. Ce chantier était encadré par Denis Lagache animateur pédagogique de l ‘association « les Blongios ».

Nous devions remettre en lumière une mare forestière temporaire afin de préserver la biodiversité autour de cette mare :  coupe d’arbres et arbustes, débroussaillage, exportation des résidus de coupes étaient au programme de la journée !

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Difficile d’imaginer que les élèves sont dans la mare ! Les plantes aquatiques en témoignent          ( nombreux iris) . Elle est asséchée à cette période de l ‘année.

Les castors juniors ont sorti leur huile de coude pour remettre en lumière cette mare asséchée à cette période de l’année.

Ils ont scié, coupé, ramassé puis transporté les résidus de coupes.

Le travail accompli est remarquable et le résultat impressionnant.

Les élèves étaient motivés, courageux, sérieux et surtout ont pris du plaisir à réaliser ces activités. Le travail d’équipe, la coopération pour mener ce chantier à bien, leur a beaucoup plu. 😊

Dans le cadre d’une rencontre inter-collège, c’est avec les élèves du collège Charles De Gaules de Jeumont que nous avons réalisé ce chantier. Ce sont donc deux clubs CPN  qui se sont réunis pour agir en faveur de la biodiversité.

Par le biais de ces activités, les élèves ont pu développer des compétences sociales et civiques : « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » ainsi que des savoirs sur la biodiversité et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

La journée s’est terminée par une balade forestière sur le site où les élèves ont pu acquérir des connaissances à travers les anecdotes de Denis !

De belles découvertes :

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voici des nouvelles de la mare ( chantier nature de l an dernier) et oui la végétation a repoussé !

Une superbe expérience qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur, avec une météo plus que clémente ! A renouveler l’an prochain sans hésitation ! 😊

  • Novembre 2018:  Birdlab et fabrication de mangeoires pour le oiseaux.

– L hiver s’installe doucement, c’est le top départ de la 5ème saison de Birdlab.

C est un jeu scientifique qui permet de comprendre la biodiversité.  Il suffit de télécharger l ‘application sur son smartphone. Le but du jeu est de reproduire sur son écran les allers-venues des oiseaux sur les deux mangeoires identiques installées devant la fenêtre de la salle de SVT. Ainsi, les élèves apprennent à reconnaître les 27 espèces d’oiseaux les plus communes des jardins et aident la recherche scientifique. Voir principe sur le blog  » toutes les activités année 2017/21018 ( novembre 2017) « .

Une partie dure 5 minutes . Nous avons pu observer beaucoup de chardonnerets et quelques mésanges bleues.

  • fabrication de mangeoires pour les oiseaux 

Deux types de mangeoires ont été fabriquées avec du matériel de récupération ( bouteille en plastique et boîte de conserve) . Les élèves pourront les installer dans leur jardin.

Mangeoire bouteille : le haut sert d’abreuvoir et le bas de mangeoire: nous avons suivi le protocole sur ce lien : fabrication de mangeoires

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joli résultat !

Mangeoire  » boîte de conserve »nous avons suivi le protocole sur ce lien : mangeoire  « boîte de conserve »

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Les élèves sont fiers de leurs mangeoires ! 🙂

  • Décembre 2018: Gîte à hérisson, tressage de la haie et birdlab

-construction d’un gîte à hérisson ( le 2 ème dans notre espace de biodiversité)

Le hérisson est un animal semi-nocturne, qui entre en hibernation à la mi-novembre.     Ce petit mammifère est menacé, si rien est fait d’ici 25 ans il aura complétement disparu!Leur population a baissé de 70 % en 20 ans faute aux pesticides utilisés dans les champs. C’est un précieux auxiliaire des jardins  car il dévore limaces, escargots vers, chenilles, larves et de nombreux insectes.

Pour l ‘aider à passer ces 5 longs mois à faire la sieste, nous lui avons confectionné un abri confortable, exposé sous le grand tilleul , orienté SE à l ‘abri des vents dominants et de la pluie.

Matériel: une cagette, de la paille, une bâche, quelques branches et des feuilles mortes.

Le gîte peut servir de nid d’hiver, de nid de mise bas pour la femelle en juin puis de nid d’été .

Nous en avons profité pour remettre des branches et des feuilles sur le gîte de l’an dernier afin de bien camoufler l ‘ensemble.

-tressage de la haie : la haie commence a bien se développer, nous avons profité de cette saison ( les feuilles sont tombées) pour couper quelques branches et commencer à tresser.

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tressage

-voici des nouvelles de la mare en cette période presque hivernale

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La mare est gelée !

-la séance s’est terminée par une série de parties de birdlab:  mésanges, chardonnerets, rouge-gorge etaient au rendez-vous.  Cette semaine, pour la première fois depuis l installation des mangeoires , nous avons pu observer  un pinson des arbres se nourrir sur la mangeoire.

Janvier 2019:  Construction de filets à papillons

Pour compléter notre collection il nous fallait construire de nouveaux filets en vue d’une chasse aux papillons à la belle saison.

Matériel nécessaire par filet : un tuteur en bambou d’environ 1.5 cm de diamètre, une tige filetée de 0,4 cm ,un morceau de voilage (type moustiquaire) avec ourlet «passe tringle» de 90 cm x 120 cm.
Outillage supplémentaire à prévoir : pistolet à colle chaude, un mètre, une pince

Protocole de fabrication:

-Plier à la main la tige filetée de façon à obtenir un cerclage d’environ 30 cm.

-Découper le voilage pour obtenir des morceaux de 90 sur 120 cm puis les coudre ( ce qui a été fait avant la séance)

-Glisser le cerclage dans l’ourlet passe-tringle du voilage (au préalable courber les extrémités du cerclage ce qui facilitera l’insertion du cerclage dans la tige de bambou )-Insérer le cerclage muni du filet dans le bambou, ajouter de la colle dans le trou pour bien fixer l ensemble.

Voilà, l’affaire est dans le filet. 🙂

Nous avons  créé 4 nouveaux filets  après une heure de travail collectif … Bravo !

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La séance a été ponctuée de parties de Birdlab : rouge-gorge, mésange bleue et pie bavarde ont été observés.

Janvier 2019:  Construction de nichoirs et de gîtes divers

  • construction d’un gîte à écureuil roux : L ‘écureuil roux est un animal protégé.Il manque d’endroits pour se nicher, nous lui avons donc construit un beau gîte pour passer l hiver et nicher l ‘été. Il doit être posé entre 3 à 6 m du sol .

  • construction d’un nichoir triple à moineaux: 

Les moineaux domestiques vivent en colonie, nous leur avons construit un nichoir capable d’accueillir 3 couples.

  • construction d’un nichoir à rouge-gorge famillier:

Régulièrement nous observons un rouge-gorge sur nos mangeoires, pour l’aider   à passer l hiver nous lui avons construit un nichoir semi-ouvert. Ce type de nichoir peut aussi servir  à accueillir les bergeronnettes grises.

  • construction d’un gîte à papillons: 

La plupart des espèces de papillons passent l’hiver cachés dans la végétation ou dans le sol, sous forme d’oeufs, de chenilles ou de chrysalides. Chez certaines espèces, ce sont les papillons adultes qui hivernent. A l’automne, ces espèces cherchent alors des endroits protégés où elles pourront se cacher jusqu’au printemps.

Les nichoirs doivent être posés à l’abri de la pluie, dans la nature, par exemple contre un tronc pour autant qu’il soit le plus abrité possible.

La construction de nichoirs à papillons n’est pas une mesure indispensable pour la survie de ces espèces, mais elle constitue une sympathique occasion de les observer et de sensibiliser la population aux papillons.

 

  • construction d’un toit pour une mangeoire plateau: 

Afin d’éviter que les graines de tournesol ne soient noyées régulièrement , nous avons aménagé un toit sur une de nos mangeoires plateau située près de la mare. Ainsi nos  petits oiseaux pourront venir se nourrir à l ‘abri de la pluie!

Nos menuisiers en herbe se sont repartis le travail ! Ils ont été très efficaces grâce au magnifique travail de Patrice et à ses bons conseils!

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Belle équipe, bravo aux menuisiers en herbe , de vrais pro du bricolage !

  • Birdlab: La séance a été ponctuée de plusieurs parties de Birdlab

Mésanges bleues et noires,  rouge-gorge , merle, pies bavardes ,pinson des arbres et chardonnerets ont été observés.

Joli spectacle avec cette neige!

Voici des nouvelles de la mare en hiver !

.

 

  • Février 2019 Finitions des nichoirs  et Birdlab

Poser une toile bitumée sur  les toits des nichoirs et mangeoires pour terminer le travail initié à la séance précédente. Cette toile protégera les nichoirs et mangeoires de la pluie.

– Lasurer  pour entretenir le bois :  Nous avons lasuré le bois à l ‘extérieur des nichoirs et de la mangeoire avec de l’huile de lin, 100 %naturelle ,elle nourrit et protège le bois de l’humidité, elle imprègne le bois et bouche les pores sans empêcher le bois « de respirer », une fois séchée, elle devient un film protecteur capable de protéger le bois de l’humidité.

Beau résultat, l huile de lin est naturelle donc écologique , elle laisse une odeur agréable et donne une joie couleur dorée au bois.

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il faut laisser sécher quelques jours !

La séance  a été ponctuée de plusieurs parties de Birdlab : pies , merle , mésanges bleues et noires , accenteur mouchet , chardonnerets et rouge-gorge ont pu être observés sous une météo assez agréable  (  10 °c ).

-Voici des nouvelles de la mare en cette fin de mois de février où la météo est plus que clémente

– A la FCPN on parle du chantier nature réalisé en novembre 2018 avec l association  » les Blongios » !

Voici l’article extrait de la gazette des terriers CPN n ° 142 ( paru en février 2019)

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Article de la FCPN dans la gazette des terriers n° 142

  • Mars  2019:  Fabrication d ‘abreuvoirs pour les oiseaux

Les oiseaux boivent beaucoup, il arrive qu’ils ne trouvent pas d’eau pour assouvir leur besoin lors des périodes de sécheresse ou de grand froid. Les abreuvoirs permettront de leur fournir de l’eau ( il faut renouveler l eau fréquemment et vérifier qu elle ne gèle pas).

Il est judicieux de les placer près des mangeoires.

Il est possible aussi de transformer les abreuvoirs  en mangeoires ( voir le plan ) 

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Marie Despuyos ( présidente de l’ association des jardiniers de Maubeuge) est venue prêtée main forte afin d’expliquer aux élèves l’intérêt de ces constructions pour la biodiversité.

Quelques mots de Marie Despuyos après la séance :

« j’ai été agréablement surprise par l’intérêt porté par ces jeunes adolescents aux problèmes environnementaux qui sont si prégnants et le plus souvent absents des préoccupations des adultes.
J’ai également apprécié la qualité des kits « abreuvoirs » préparés de main de maître par Patrice et son don pour la transmission des bons gestes auprès des enfants.
Chacun en sus aura appris à bricoler et à se servir des bons outils.
Je ne puis que vous féliciter pour toutes les initiatives mises en place au Collège Guillaume Budé et pour l’implication de tous au service de notre environnement. »
Marie Despuyos

Les étapes de la construction des abreuvoirs :

– 1ère étape : assembler les planches découpées selon les dimensions du plan

-2ème étape: visser. Nos apprentis bricoleurs ont maintenant les bons gestes!

3ème étape : peindre à huile de lin pour nourrir et protéger le bois

Le résultat est à la hauteur de nos attentes! Bravo aux jeunes ados motivés et efficaces.    Il nous restera à poser une ardoise sur le toit  pour une meilleure  protection.

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De nouveau une belle séance en faveur de la biodiversité qui s’est déroulée encore une fois dans la joie et la bonne humeur.

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travail d’équipe !

Un grand merci à Marie Despuyos pour ses bons conseils.

La séance a été ponctuée de plusieurs parties de birlab : mésanges, rouge-gorge, pinson des arbres, chardonnerets, merle, pie bavarde, accenteur mouchet ont été observés.

Fin mars  2019: Plantations d’arbustes afin de compléter notre bosquet à oiseaux , de plantes grimpantes et d’un arbre fruitier

Les arbres et les plantes ont été offerts par les espaces naturels régionaux (ENRX) dans le cadre de l’opération  » planter dans la cour du collège ».

Diverses espèces ont été plantées pour compléter le bosquet :  2 prunelliers,  2 noisetiers , 2 sureaux et 2 églantiers.

La diversité des arbres permettra de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Ils serviront à la fois d’abri et de garde manger.

– le sureau : il est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité . Sa sève nourrit  des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

-le prunellier arbuste idéal pour attirer les oiseaux  à qui il offre le gite et le couvert. Comme il fleurit tôt, il est très apprécié des insectes à un moment de l’année où la nourriture est rare. De nombreuses espèces de chenilles de papillons se nourrissent de son feuillage.

-l’églantier: ses fruits  rouges vifs  intéressent plus de 20 espèces d’oiseaux dont certains  raffolent de la pulpe et d’autres préfèrent les graines.

-le noisetier : ses fruits attireront insectes, oiseaux et mammifères .

4 charmes ont permis de  renforcer la haie au tour de la mare.

Plantation de houblon le long du grillage : grâce à sa capacité à grimper et de sa grande vigueur, le houblon servira à recouvrir le grillage de notre espace aménagé.

-plantation d’un arbre fruitier: un pommier belle fleur simple

Utilisation: à couteau , à cuire

Qualite gustative: Agréablement sucrée et de bonne saveur.

Période maturité: novembre à mars

Cueillette : octobre

Variété pollinisatrice: Excellente pollinisatrice pour les variétés à floraison tardive comme Belle fleur double et Reinette de France.

C’est une variété intéressante pour sa rusticité et sa longue conservation, les fruits restent cependant un peu petits.

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pommier belle fleur simple

Bien arroser est nécessaire

Les copeaux de bois  permettent de maintenir l humidité.

-Nous avons eu le plaisir de voir  de nombreuses abeilles solitaires ( Osmies) voler autour de l’hôtel à insectes .

L’osmie ou l’abeille maçonne est une abeille solitaire qui fait son apparition en mars-avril ,velue noire et rousse, elle vole dès le début du printemps à la recherche de petits trous pour y installer ses oeufs.

Sitôt un emplacement trouvé, elle fait des allers et retours sur le sol pour y ramasser de la terre pour fabriquer un ciment pour constituer les différents compartiments dans lesquels elle installe ses oeufs et du nectar pour les futures larves.

C’est une abeille inoffensive qui est très utile au jardin potager ou au verger car bien avant l’abeille et d’autres insectes butineurs, l’osmie pollinisera les premières fleurs des arbres fruitiers. A la différence de l’abeille domestique, elle ne colle pas de pollen sur ses pattes postérieure et ne fait pas de miel.

Encore une belle séance qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur sous une météo très clémente ! 🙂

30 mars  2019:  Dans le cadre des portes ouvertes au collège, la plupart des élèves du club sont venus accompagner leur professeure de SVT Mme Roland. Ils ont présenté avec brio les activités réalisées dans le cadre du projet  » agir pour la biodiversité« , aux visiteurs.

Une pêche dans la mare a permis de déterminer quelques espèces : larves de libellule  » vraie », d ‘ Aeschne, de demoiselle, larve d’éphémère, limnée, aselle, dytique, tubifex, daphnie ainsi qu’ un joli triton palmé.

-Les différents nichoirs, gîtes ,  abreuvoirs et  mangeoires bouteilles  construits durant l ‘année ont été exposés.

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-Plusieurs séances de Birdlab ont permis aux visiteurs de découvrir le jeu et de comprendre l intérêt des sciences participatives.

Une belle matinée durant laquelle les élèves ont été fiers de présenter leur travail ! 🙂

  • Avril 2019:  Greffer des arbres fruitiers

Pourquoi greffer? Un moyen d’obtenir rapidement des arbres fruitiers avec des fruits de qualité. Les variétés greffées sont des variétés anciennes et locales qu’on ne trouve pas dans le commerce.

La séance a été animée par Jean-Michel Dambrine président de l ‘association  « Les croqueurs de pommes » du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique.

La séance a débuté par une présentation générale sur les techniques de greffes,  le matériel vivant utilisé ( greffes, greffons ) ainsi que les outils et le matériel nécessaire ( couteaux, sécateurs, pinces à greffer, cire fondue, élastiques). Une démonstration  accompagnée d’explications a permis de bien comprendre la technique employée.

Ensuite les élèves par groupe de deux ont pu mettre en pratique les explications et réaliser leur propre greffe. Ils ont choisi leur variété de poirier ou pommier à greffer.

-1 ère étape : Choisir son porte greffe ( cognassier pour les poiriers et pommier pour les pommiers ).

-2 ème étape : Préparer le porte-greffe et le greffon . Nous avons réalisé une greffe à l anglaise compliquée.

2 possibilités soit les élèves ont utilisé la pince à greffe, soit les tiges sont coupées au couteau. La greffe de fait à 15 cm environ au dessus des racines du porte-greffe.

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La pince à greffe facilite le travail, elle permet de former une partie dite « femelle » sur le porte-greffe (un creux en forme de »U ») et  une partie « mâle »  sur le greffon. Les formes complémentaires permettront aux deux  sujets de s’emboiter parfaitement .

-3ème étape: Assembler les deux sujets ( greffon et porte-greffe). Il faut absolument que l ‘écorce du greffon soit dans le prolongement de l ‘écorce du porte greffe. Les 2 cambiums ( partie où se trouvent les vaisseaux conducteurs, « partie verte » de la tige ) doivent être impérativement en contact !

-4 ème étape : Ligaturer la zone de contact avec un élastique plat pour maintenir le tout.

La pointe du greffon est ensuite coupée au sécateur au dessus de 3 bourgeons après la zone de greffe.

-5ème étape : Mettre de la cire fondue au dessus de l’élastique pour renforcer les points de contact, afin d’éviter l’infiltration d’eau et le dessèchement du greffon. Le  sommet du greffon est aussi recouvert de cire.

Et voila la greffe est terminée ! 

Les porte-greffes greffés sont placés dans l ‘eau puis mis en  pot pour les protéger. Si les greffes sont réussies, les arbres  seront plantés en novembre  2019. Ils donneront des fruits d’ici 4 à 5 ans  !

8 greffes ont pu être réalisées : 2 poiriers Pierre Corneille , 3 pommiers boskoop, 1 pommier reinette de Flandre, 1 pommier reinette de Blenheim et 1 pommier Belchard.

Rainette de Flandre : ancienne variété de pomme trouvée dans le Boulonnais dans la région Hauts-de-France. Petit fruit très rustique, pomme à cuire à chair croquante et juteuse, très acidulée avec une légère amertume qui lui confère un caractère particulier à la cuisson. Récolte mi-octobre.

Belchard:  pomme rustique, jaune doré, juteuse, à la chair parfumée, sucrée. Récolte en octobre.

Reinette de Blenheim : pomme de table mais aussi très bonne pour la cuisson et incomparable pour le four. Chair jaune, sucrée, acidulée mais peu juteuse. Cueillette fin septembre, se conserve jusqu’en janvier.

Boskoo: pomme de gros calibre, bicolore (rouge sur fond vert-jaune), reconnue pour être une bonne pomme à cuire , elle est ferme, croquante, assez sucrée mais moyennement aromatique et très acidulée, elle peut être conservée au moins 3 mois si elle est mise en frigo rapidement avec une hygrométrie suffisante sans descendre en dessous de 3°C.

Pierre de Corneille : Poire ayant une peau couleur bronze, à chair fondante, saveur mi-sucrée, bien parfumée. Récoltée mi-septembre elle se conserve 3 à 4 mois. De bonne vigueur sa production est forte, régulière et sa mise à fruits rapide.

Encore une belle séance, très instructive ! Les apprentis jardiniers étaient très motivés et efficaces et surtout ravis d’avoir réalisé cette activité ! 🙂

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les apprentis jardiniers ravis et fiers de leur travail !

Un grand merci à Jean-Michel Dambrine pour la transmission de ses connaissances et  son savoir-faire.

  • Mai 2019 :  Entretien (désherbage, paillage aux pieds des arbres) et installation  des nichoirs et abreuvoirs )

Installation des abreuvoirs et nichoirs fabriqués pendant la période hivernale.

– Installation des nichoirs dans les arbres ( nichoir à rouge-gorge et gîte à papillons)

Désherbage , paillage à l aide de copeaux de bois :

Le paillage consiste à couvrir de paillis (copeaux de bois) le sol situé autour des arbres et arbustes. Il présente de nombreux avantages : il maintient le sol humide en limitant l’évaporation, particulièrement en été. Cela permet d’éviter d’arroser constamment même en plein soleil. En période hivernale et de fortes gelées, les souches des plantes restent protégées du froid. Il fournit aussi de meilleures conditions de croissance aux plantes au niveau du sol. Celui-ci se décompose effectivement avec le temps et enrichit le sol de nutriments. Cette technique évite également le développement d’autres plantes au pied des arbres. Pour être efficace, il faut que le paillis ait une épaisseur de 10 cm.

Un grand merci à la ferme du zoo de Maubeuge qui nous a offert gracieusement les copeaux de bois pour réaliser notre paillage.

Notre bosquet à oiseaux prend forme!

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Bosquet à oiseaux.

Les arbres plantés en mars ont presque tous repris.

La nature se réveille…

  • Mai 2019 : Confection de Refuges à insectes et parc à orties

Pour favoriser la biodiversité , nous avons poursuivi les aménagements de l hôtel à insectes :

Confection de fagots de tiges creuses pour accueillir les abeilles solitaires : elles pollinisent les fleurs , notamment celles des arbres fruitiers des la mois de mars !

Des fagots de tiges creuses de 10 à 20 tiges ont été assemblées par de la ficelle. Les tiges doivent mesurer environ 20 centimètres de long, avoir des diamètres variables, de 2 à 12 mm, et être bouchées au moins à l’une des extrémités. Pour cela, si la tige n’est pas naturellement fermée par un nœud du bois, il suffit de la boucher avec un peu d’argile ou de terre. Ces fagots peuvent être placés par paire, sur un arbre, ou un autre support en hauteur, l’un étant placé à l’horizontale, l’autre à la verticale.

Certains fagots ont été placés à l’intérieur de l’hôtel, d’autres dans les arbres à 2 m de hauteur, près de la prairie fleurie.

Confection de rouleaux de carton alvéolé : Les alvéoles serviront de refuges aux insectes de petites tailles.

Des bandes de 20 cm de larges sont roulées, fortement serrées, les alvéoles doivent être visibles sur la section du rouleau. L’ensemble est maintenu par de la ficelle et du collant. Ils sont placés dans l’hôtel à insectes à l’abri de la pluie.

Parc à orties: nous avons planté des piquets de noisetiers pour délimiter notre parc à orties, en prévision d’un tressage en bois de saule.

Un massif d’ortie, c’est un véritable petit royaume de la biodiversité. En effet, l ‘ortie propose le gîte et le couvert à une trentaine d’espèces de papillons qui ne peuvent survivre sans sa présence. Certaines espèces, ne pondent que sur ou au revers des feuilles d’orties. Les chenilles s’y développent ensuite en se nourrissant des feuilles et les adultes trouvent même du nectar à l’intérieur des fleurs.

Un grand bravo aux  graines de techniciens au service de la biodiversité. Ce fut  encore une belle séance où le soleil était de nouveau au rendez-vous ! 🙂

  • Juin 2019 : Plantation et goûter!

Pour cette dernière séance de l ‘année, nous avons planté divers végétaux donnés par une maman d’élève de 6 ème . Nous la remercions grandement.

diverses  vivaces :véronique spicata, hélianthe, violette, alchémille molle, marguerite blanche ) mises le long du grillage et dans la prairie fleurie.

plante bisannuelle : myosotis bleu dans la prairie fleurie

plante annuelle grimpante : ipomée le long du grillage

  • Des nouvelles de la mare …

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la mare se porte bien!

La séance s’est terminée dans la joie et la bonne humeur dans une ambiance conviviale autour d’un bon goûter 🙂

Les jeunes éco-citoyens sont pour la plupart partants pour poursuivre à la rentrée prochaine! 🙂

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Ambiance très conviviale autour d’un bon goûter!

Toutes les activités menées en 2017/2018

Voici la mare  après deux mois de vacances! Elle se porte très bien !

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Afin de prolonger le travail initié depuis 2015, nous poursuivons l ‘aménagement de l ‘espace et les activités. De belles actions sont au programme …

Voici la nouvelle équipe composée de 14 élèves motivés ( 6 de 5ème qui ont participé l ‘an dernier et 8 petits nouveaux de 6ème) de leur professeur de SVT Estelle Roland et de l ‘agent technique du collège  Patrice Charles. Elise Patin , animatrice en service civique au parc régional de l ‘avesnois nous accompagnera une partie de l’année.

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Tous motivés! C ‘est parti!

– Septembre 2017:   Présentation du projet et des actions prévues aux élèves notamment aux petits nouveaux, suivie d’une séance de désherbage autour des plantes grimpantes et des arbustes du bosquet à oiseaux. Activité indispensable après 2 mois de vacances scolaires !

Octobre 2017:  Chantier nature réalisé sur le site des portes des Marpiniaux à Marpent .

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Toute l ‘équipe de Budé !

Toute l’équipe du projet s’est mobilisée le jeudi 19 octobre par réaliser un chantier nature « recépage de ligneux en prairie humide  » encadré par Denis Lagache, animateur  pédagogique de l ‘association « les Blongios ». Cette action  consistait à couper les jeunes saules qui envahissent la prairie humide autour d’une mare afin de préserver la biodiversité autour de cette mare  ( asséchée en ce moment en raison du manque d’eau !).

Les élèves ont sorti leur huile de coude pour dégager toute la zone autour de la mare en une journée! Ils ont scié, coupé , ramassé et transporté les branches coupées. Le travail accompli est remarquable!  Ils ont été volontaires, motivés courageux et ont surtout pris du plaisir à faire ces activités. Le travail était interrompu par la visite de petites bêtes ( triton ponctué, grenouille rousse, scarabée  …) .

Dans le cadre d’une rencontre inter-collège, les élèves ont pu partager ce chantier avec 15 élèves du collège Charles De Gaules de Jeumont. Ce sont donc deux clubs CPN   » mare et jardins  » de Jeumont et » agir pour la biodiversité  » de Maubeuge qui se sont réunis pour agir en faveur de la biodiversité.

Par le biais de ces activités,  les élèves ont pu apprendre autrement: ils ont observé , écouté, découvert, échangé, partagé, travaillé en équipe tout en respectant les lieux et les consignes de sécurité.

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Beau résultat, travail accompli:  la prairie autour de la mare n ‘est plus envahie par les saules!

Le journée s’est terminée par une balade sur le site où les élèves ont pu découvrir des animaux , des plantes à travers les anecdotes de Denis!

Une très belle journée qui s’est déroulée  dans la joie et la bonne humeur,  avec une météo plus que clémente! 🙂  Les élèves et les adultes sont ravis et sont prêts pour un nouveau chantier l ‘an prochain! 🙂

Un article a été publié le 24 février sur le site des blongios , cliquez sur le lien ci -dessous pour le visualiser.( voir chantier de groupe page 2).

site des blongios ( blog)

– Novembre 2017 : Pêche dans la mare

Une pêche dans la mare a été réalisée ( dans le respect du milieu et des êtres vivants )afin d’identifier les espèces présentes en ce début d’automne et de les comparer avec celles présentes l ‘an dernier. A l aide de clés de détermination simplifiées, nous avons pu observer et reconnaître à l œil nu les espèces suivantes: limnées,  larves de libellule, larves d’anax , notonecte, dytique, aselles.

D’autres espèces ont nécessité l’utilisation de la loupe binoculaire (grossissement X 10) pour être identifiées : larves d’éphémère, larves de perle, daphnies et un mystérieux inconnu enfin identifié : chaoborus encore appelée larve de cristal présent en abondance. C est une larve de diptère de « type moustique ».

La mare,  même en cette saison foisonne de vie … Belle découverte pour les élèves … 🙂

Les petites bêtes ont ensuite été remises  à l ‘eau.

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vue de l’espace de biodiversité novembre 2017

Novembre 2017: Sciences participatives et construction d’un gîte.


  • C’est reparti pour une nouvelle session de Birdlab

Birdlab est un jeu de sciences participatives qui se déroule tous les ans entre le 15 novembre et le 31 mars en partenariat avec la LPO et AgroParisTech.

Cette application téléchargée sur un smartphone permet de collecter des informations sur les comportements de nourrissage des oiseaux en hiver. Grâce à un quiz, les élèves apprennent  à reconnaître les 27 espèces d’oiseaux les plus communes des mangeoires . Après un entrainement, ils deviennent experts et peuvent commencer une partie.

Les oiseaux repèrent les  2 mangeoires  garnies de graines de tournesol, installées devant la fenêtre de la classe de SVT. Les élèves observent et reproduisent sur l’écran tactile le déplacement des oiseaux entre les deux mangeoires pendant les 5 minutes que dure une partie.

Les données sont ensuite envoyées aux chercheurs. Nous avons accès  aux statistiques pour connaître quelles espèces fréquentent le plus nos mangeoires, combien d’individus sont venus s’y nourrir, etc.

Ce midi nous avons pu observer mésanges bleues, mésanges charbonnières, pie, rouge-gorge et chardonnerets.

  • Réaliser la Construction d’un gîte  à hérissons . 

Pour passer l ‘hiver, le hérisson se met en hibernation, il s’endort et vit au ralenti (avec des réveils réguliers). Il cherche alors un coin à l’abri du froid et de l’humidité.

Pour aider ces petits mammifères, nous leurs avons fabriqués un gîte 3 étoiles! : )

Ce gîte pourra servir de nid d’hiver ( lors de hibernation) , de nid de mise bas ou de nid d’été (cachette pour la journée).

Voici les étapes: 

  • Décembre 2017: Réaliser la construction  de mangeoires bouteilles pour les oiseaux 

Les élèves ont fabriqué des mangeoires bouteilles avec du matériel de récupération. Une belle action en faveur de l’environnement: nourrir les oiseaux durant l’hiver et recycler!  Ils sont repartis avec leur mangeoire  remplie de graines de tournesol, prête à être installée dans leur jardin 🙂

Ils pourront facilement, si ils le souhaitent, en fabriquer d’autres à la maison.         matériel utilisé : bouteilles en plastique, fil de fer, collant, branches

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fiers de leur travail!

 

Durant la séance, plusieurs parties de birdlab ont été faites : mésanges noires, mésanges bleues, chardonnerets, merle , rouge-gorge, accenteur mouchet ont été observés.

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Une partie de Birdlab!

 

 

  • Janvier 2018: Découverte de la biodiversité de notre région  

                                   
Découverte des hirondelles et de la chouette chevêche :des nichoirs seront fabriqués à la prochaine séance.

A travers un documentaire , les élèves ont pu aussi découvrir les espèces de leur région et comprendre les menaces qui pèsent sur elles.

Quelques parties de Birdlab ont été faites: mésanges bleues , charbonnières et accenteur mouchet ont été vus.

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Une partie de Birdlab !

 

Les élèves du projet sensibilisés par la biodiversité, s’investissent dans l ‘action  » recyclons nos vieux stylos » , des affiches sur les lémuriens, les espèces endémiques, le recyclage des stylos, l île de Madagascar …..seront faites par les élèves volontaires. La sauvegarde de la biodiversité passe par la connaissance !

Voici des nouvelles de la mare autour de laquelle nous avons fait le chantier de recépage des ligneux le 19 Octobre 2017. Rappelez-vous elle était complètement asséchée ! Les bonnes pluies d hiver ont permis de la mettre en eau à nouveau . Elle est bien remplie !🙂

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mare du site des marpiniaux janvier 2018

 

  •  Janvier 2018: Réaliser la construction de nichoirs à oiseaux

On constate un manque de cavités naturelles dans un environnement fortement transformé par l’homme : destruction des haies, jeunes plantations urbaines pour remplacer les arbres morts.

Pour les amoureux de la nature comme nous, il est donc nécessaire de poser des nichoirs , c’est-à-dire des cavités artificielles pour aider les oiseaux à se reproduire.

La période d’installation recommandée est l’automne ou le début de l’hiver.

-Construction d’un nichoir à chouette chevêche                                                           

Un nichoir à Chevêche peut remplir plusieurs fonctions : il peut servir bien sûr à un couple à se reproduire à la saison favorable, au printemps, entre mars et juillet.  Il sert toute l’année de lieu de repos, offrant un endroit calme et sombre en journée,. Il sert de refuge en hiver, contre les intempéries.

La chouette chevêche ( espèce protégée dans plusieurs pays, dont la France depuis 1981), est un tout petit rapace nocturne pesant moins de 200 g pour une taille totale de 20 à 23 cm. Son envergure est de 50 cm.

Elle est active de jour comme de nuit, mais elle chasse plutôt la nuit, à l’aube et au crépuscule. Pendant le jour, elle est souvent perchée à découvert sur des pylônes ou des arbres.

Elle affectionne les paysages clairsemés, les vergers, et tous les terrains découverts possédant quelques haies et quelques arbres. La proximité des habitations ne la rebute pas. Le même site est utilisé année après année.

Nous n’aurons plus qu’à placer le nichoir à une hauteur de 3 à 5m dans l arbre le plus haut du collège,  sous une branche , trou d’ envol orienté à l’est ( soleil levant) pour éviter la pluie et le vent.

 

Construction d’un nichoir à hirondelle des fenêtres

Toutes les espèces d’hirondelles , des plus communes au plus rares, sont protégées par la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature.

C’est bien connu, les hirondelles fabriquent elles-mêmes leur nid douillet, en général le long de fenêtres,  corniches, sous un hangar… mais, pour les aider à faire face aux menaces et modifications pesant sur leur environnement (disparition des marres, la raréfaction de certains insectes à cause des pesticides…etc). Il est donc vivement conseillé de leur construire des nichoirs adaptés.

Nous avons choisi de construire un nichoir à hirondelles des fenêtres afin de pouvoir les accueillir à l ‘extérieur des bâtiments où elles construisent leur nid.

 On la retrouve  dans les campagnes mais elle est aussi à l’aise dans les villes.

 –Construction de  nichoirs à mésanges

Enfin, nous avons construits 2 nichoirs à mésanges, très présentes dans notre collège, notamment sur nos mangeoires installées en novembre 2017.

-La séance s’est terminée par une partie de Birdlab 

Mésanges bleues, charbonnières, chardonnerets, rouge-gorge  et pie étaient au rendez- vous!🙂

A la fin de la séance, les élèves sont de vrais pro du bricolage ! Bravo ! 🙂🙂

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Bravo ! De beaux nichoirs pour accueillir les oiseaux dans notre environnement ( chouette chevêche, hirondelles des fenêtres et mésanges) !🙂

Il ne nous reste plus qu’à les installer dans notre environnement , en espérant qu ils seront vite occupés. 🙂

 

  •  Février  2018:  Réaliser la construction de gîtes à abeilles solitaires et à syrphes. 

Les insectes pollinisateurs, comme les abeilles solitaires, sont indispensables au maintien de la biodiversité. Sans eux, 80 % des plantes à fleurs disparaîtraient de la planète. Mais leur population décline, notamment en raison de la raréfaction des abris. Pour aider les abeilles solitaires,  nous avons construits des gîtes qui pourront accueillir leurs œufs, ils seront placés dans notre hôtel à insectes. Les abeilles  et les syrphes viendront y pondre leurs œufs de mars à juillet.

Les syrphes sont des insectes pollinisateurs qui ressemblent aux guêpes mais qui  font en réalité partie de l’ordre des mouches. Elles sont inoffensives et ne piquent pas !

Matériel utilisé pour réaliser le gîte à abeilles solitaires et à syrphes 

  • une grosse de boîte de conserve de 12 centimètres de hauteur. 
  • des tiges creuses de phragmites et de renouée du Japon pour varier les diamètres de 2 mm à 12mm
  • des tiges pleines de sureau
  • un sécateur , une scie 
  • de l’argile naturelle 

– Découpez autant de tiges que peut en contenir la boite en variant les diamètres afin d accueillir un maximum d’espèces différentes. Les tronçons doivent être légèrement plus petits que la hauteur de la boîte afin d’être protégés de la pluie.

–  Disposez une épaisse couche d’argile au fond de votre boîte

–  Plantez-y ensuite les tiges une par une, en veillant à disposer les nœuds au fond si il y en a ( renouée de Japon).

Le gîte doit être exposé au sud, sud-est pour éviter la pluie et les vents dominants .

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encore du beau travail!

Beau geste éco-citoyen en faveur de l ‘environnement ( recyclage des boîtes de conserve et sauvegarde de la biodiversité ) . 🙂

  • Février  2018: Poursuivre les aménagements de  l hôtel à insectes 

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Amenagements à poursuivre !

Nous avons coupé des branches à moelle et des tiges creuses de différents diamètres ,elles serviront à remplir les cases vides de l hôtel.

Nous avons réalisé des rouleaux de carton alvéolé qui serviront d’abri + recyclage 😉. Il faut couper le carton dans le bon sens de manière à voir les alvéoles sur le côté et rouler en serrant bien, puis maintenir le rouleau avec du collant .

Il nous restera à aller installer ce matériel (tiges , boîtes de conserve et rouleaux de carton) dans l hôtel à insectes.

Quelques parties de Birdlab ont animé la séance : Pies, merles, rouge-gorge et chardonnerets ont été observés !

Jolie vue de la mangeoire sous la neige  (début février ): les chardonnerets cherchent les graines sous la neige .

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Jolis chardonnerets …

 

  • Mars  2018: Construction de filets à papillons

matériel nécessaire : un tuteur en bambou d’environ 1.5 cm de diamètre, une tige filetée de 0,4 cm ,un morceau de voilage (type moustiquaire) avec ourlet «passe tringle» de 90 cm x 120 cm.
Outillage supplémentaire à prévoir un pistolet à colle chaude, un mètre.

Protocole de fabrication:

1. Plier à la main la tige filetée  de façon à obtenir un cerclage d’environ 30 cm. petite révision  de maths, périmètre d’un cercle : 2 pi R , calcul nécessaire pour connaître la longueur de la tige afin d’obtenir un  cercle de 30 cm


2. découper le voilage pour obtenir des morceaux de 90 sur 120 cm

3 . coller le voilage .

 

 

4 .glisser le cerclage dans l’ourlet passe-tringle du voilage.( au préalable courber les extrémités du cerclage ce qui facilitera l’insertion du cerclage dans la tige de bambou ).

5.mettre de la colle dans le bambou puis insérer le cerclage muni du filet.

6.insérer les extrémités du cerclage dans l’extrémité préalablement percée de la tige de bambou.

 Voilà, l’affaire est dans le sac ou plutôt… dans le filet. : )

4 filets créés après une heure de travail collectif … Bravo ! 🙂

 

  • Avril  2018 :  Diverses plantations

Dans le cadre de l ‘opération  « planter dans la cour du collège » mise en place par Enrx, nous avons commandé et reçu gratuitement 15 végétaux que nous avons placés dans notre espace de biodiversité.

La diversité des espèces de végétaux permettra de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes qui  trouveront des endroits pour se nicher et de quoi se nourrir.

– 1 prunier : goutte d’or de Coe . Il donne de grosses prunes jaunes, très sucrées, de très bonne qualité gustative. Planter un arbre fruitier, tout un protocole ….

– 4 charmes plantés au niveau de la haie

 

-un églantier , un prunellier, 2 sureaux, 2 merisiers pour étoffer notre bosquet à oiseaux et remplacer les arbres plantés l ‘an dernier qui n’ont pas repris.

 

– 2 lierres et 3 houblons ont été  plantés le long du grillage.

Afin de favoriser le développement de ces plantes grimpantes, nous avons mis une bâche, elle permettra de garder l humidité du sol .

 

Malgré la météo peu clémente et humide, il faut bien arroser les plantations!

Bravo à nos apprentis jardiniers qui ont montré tous leurs talents! 🙂

 7 Avril  2018 : A l ‘occasion des portes ouvertes du collège Budé, le projet  » agir pour la biodiversité a été présenté aux visiteurs: les élèves sont venus porter mains fortes à leur professeur pour expliquer et montrer les activités réalisées.

Une pêche dans la mare a permis d’observer dytiques, aselles, daphnies, larves de libellule , de demoiselle, d’éphémère, limnées ….

Belle surprise , pour la première année depuis sa création il y a 3 ans , des œufs de crapauds ont été observés dans la mare. 🙂

Nichoirs ( à  chouette chevêche, à mésanges et hirondelles), abri à chauve-souris, gîte à hérisson, gîte à bourdons, filets à papillons, petits gîtes à insectes, mangeoires bouteilles, ainsi que les diverses sciences participatives  dont birdlab ont été présentés.

Les jeunes éco-citoyens  volontaires ont montré beaucoup de motivation et d’intérêt à présenter tout le travail accompli … Un grand bravo pour leur investissement !

 

Avril  2018 :  Activités extérieures de printemps sous un soleil radieux!

  • pose de nichoirs ( à mésanges et à chauves-souris ) fabriqués en hiver

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    Une mésange a pris possession des lieux, nichoir installé l’an dernier.

     

  • réaménagement de l ‘hôtel à insectes (cartons roulés, boîtes de conserves , tiges creuses  et tiges à moelle) , pose du gîte à bourdons qui accueillera aussi chrysopes et forficules.

 

  • désherbage, arrosage de nos plantations

 

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petite séance de désherbage !

 

La séance s’est terminée par une observation de la mare. Les élèves étaient ravis de voir de jeunes têtards  et des tritons. 🙂

Mai  2018 :  installer des copeaux aux pieds des arbres de notre espace de biodiversité .

Afin d’éviter l’envahissement , d’éviter le désherbage fréquent, de garder l humidité au sol et de favoriser la microfaune du sol, nous avons déposé des copeaux de bois aux pieds de nos jeunes arbres et plantes. Un grand merci à l AMVS qui nous a offert gracieusement ces copeaux.

Avant de poser les copeaux, le désherbage à la main est nécessaire.

Charger les copeaux dans  la brouette et les seaux , les poser aux pieds des arbres et étaler. Une couche de  10 cm  est nécessaire! Activité physique assurée sous une météo clémente ! 🙂

Travail accompli, belle performance, joli résultat ! 🙂

 

Les jeunes éco-citoyens ont bien bossé durant une heure ! Bravo! Voici le tas de copeaux avant puis après une heure de travail !

Voici un aperçu de la prairie fleurie et de la mare en ce mois de mai 2018.

fin Mai  2018 :  suite de l ‘activité « copeaux aux pieds des arbres »  et test des filets aux papillons

  • nous avons déposé des copeaux aux pieds des arbres du bosquet à oiseaux

joli résultat

 

 

Nous avons aussi testé les filets à papillons fabriqués en hiver. Ils fonctionnent très bien. Belle prise: argus bleu mâle et femelle, myrtil, zygène ont été capturés, observés, déterminés puis relâchés.

 

 

 

Séance très physique, de nouveau sous une météo plus que clémente!

Les orages de ces derniers temps ont permis de remplir la mare, le niveau est au maximum! 🙂

 

C est un véritable balai de libellules que nous avons pu observer au dessus de l ‘eau, magnifique!

Juin  2018 :  Dernière séance de l’année: chasse aux papillons, pêche dans la mare et goûter !

Toute l ‘équipe est prête pour une chasse aux papillons !

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De beaux spécimens ont été attrapés, déterminés puis relâchés! Les filets fonctionnent à merveille.

  • Pêche dans la mare

  • Pour terminer la séance: le goûter. Après l ‘effort le réconfort!

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traditionnel goûter pour clore cette année! Bravo à tous pour l’investissement!

 

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la mare en juin 2018 , elle est bien colonisée et bien végétalisée!

 

L ‘année se termine, un grand merci à tous les élèves et à Patrice pour tout le travail accompli. BRAVO! 🙂

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Une équipe toujours motivée pour clore cette belle année réussie !

 

Juillet  2018 : Article de la FCPN

La FCPN parle de nos activités dans la gazette des terriers N °140. Voir l ‘article ci-dessous.

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La FCPN parle du club !

Avec cette sécheresse du mois de juillet , la mare s’assèche !

 

 

 

Toutes les activités menées en 2016/ 2017

– En 2015, Estelle Roland professeur de SVT a

collège Budé  à Maubeuge  a créé au sein du collège un espace biodiversité  afin d’accueillir et de préserver la biodiversité  :création d’une mare pédagogique, plantation d’une haie bocagère, en partenariat avec le Parc Naturel régional de l’Avesnois (Marc Grzemski) et l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre et mise en place d’une prairie fleurie .

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La mare est créée et végétalisée en mai 2015

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Très vite notre mare est colonisée par de jolies libellules déprimées ( ici un mâle)

-En 2015/2016, diverses activités ont été menées afin de poursuivre l’aménagement de l’espace biodiversité au sein du collège : construction d’un hôtel à insectes, installation d’un récupérateur d’eau, installation d’un pierrier et d’un tas de bois mort, participation au programme de sciences participatives « birdlab », construction de gîtes à chauves-souris, diverses plantations, entretien de la mare créée en 2015 et découverte des animaux de la mare.

A travers ce projet mené sur plusieurs années, les élèves découvrent la biodiversité locale et sont sensibilisés à sa préservation. C ‘est par la connaissance qu’ils seront amenés à la comprendre et à la préserver. Il faut souhaiter qu’ils développeront un comportement citoyen responsable vis à vis de cette biodiversité et des milieux de vie et qu’ils intégreront dans leur pratique les principes du respect de la biodiversité.

En juin 2016, la presse parle du projet ….:)

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Hôtel à insectes, bucher et pierrier en juin 2016

En 2016/2017, afin de prolonger le travail initié depuis 2015, nous poursuivons l’aménagement de l’espace, toujours en partenariat avec le parc de l’Avesnois. Diverses actions sont prévues…

L’équipe est composée de 14 élèves de 6ème, de leur professeur de SVT Estelle Roland , de l’agent technique du collège Patrice Charles et d’une animatrice en service civique du parc de l’Avesnois Hyléana Squelart-Duroeulx.

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Voici la nouvelle équipe pour cette nouvelle année, tous motivés!

-Octobre 2016: Présentation du projet à la nouvelle équipe , séance de désherbage autour des plantes grimpantes et des arbustes du bosquet à oiseaux plantés en mars 2016.  Des pro du jardinage 🙂

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séance de désherbage après deux mois de vacances solaires!

Novembre 2016: Pêche dans la mare puis reconnaissance des petites bêtes en classe à l ‘aide de clés de détermination.  Notonecte, larve de libellule, dytique, aselle, corise, larve de perle, limnée, daphnie ont été observés.

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bonne pêche …

– Novembre 2016: Explication et mise en place de l’application birdlab, installation des mangeoires plateaux fabriquées l an dernier et installation d’une nouvelle mangeoire près de la mare.

  • Birdlab est un jeu mobile permettant de collecter des informations sur les comportements de nourrissage des oiseaux en hiver. On Attend que les oiseaux repèrent les mangeoires garnies de graines de tournesol et on reproduit sur l’écran tactile leurs déplacements entre les deux mangeoires pendant les 5 minutes que dure une partie. Cette application permet d’apprendre à reconnaître 25 espéces d’oiseaux et de participer à une exprérience scientifique . Les données sont envoyées au muséum d’histoire naturelle.
  • L’expérience scientifique BirdLab se déroule tous les ans entre le 15 novembre et le 31 mars en partenariat avec la LPO et AgroParisTech. 
  • Les mangeoires ont été installées devant la salle de svt ainsi les oiseaux ne nous voient pas! 

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    mangeoires plateaux fabriquées en novembre 2015

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    une belle équipe motivée!

  • Pour cette saison nous avons observé des mésanges bleues et charbonnières, des pies, des rouges-gorges, des chardonnerets.

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    De jolis chardonnerets venus par dizaine manger les graines de tournesol sur les mangeoires. Un joli spectacle!

  • Les élèves ont fabriqué des mangeoires bouteilles avec du matériel de récupération. Une belle action en faveur de l’environnement: nourrir les oiseaux et recycler!  Ils sont repartis avec leur mangeoire prête à être installée dans leur jardin 🙂

Décembre 2016: Construction de nichoirs pour les oiseaux (hirondelle, mésange, martinet et rouge-queue) et d’une mangeoire trémie. De vrais pro du bricolage! A vos visseuses prêt partez! Les élèves ont de vrais talents cachés … 

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De vrais pro du bricolage!

– Janvier 2017: Construction de nichoirs à mésanges.

Beaucoup de mésanges fréquentes nos mangeoires, on a donc décidé de leur construire de petits abris …

Voici le plan , à vos bons cœurs…

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comme toujours les élèves sont fiers de leur travail, bon boulot!

Il ne nous reste plus qu’à les installer !

-Février 2017: Quelques nichoirs sont installés

-Mars2017:  Réalisation d’un chantier nature sur le site des Marpiniaux

Le 2 mars le groupe s’est rendu à Marpent afin de réaliser un chantier nature sur le site des portes des Marpiniaux . Cette action, animée par Denis Lagache , animateur pédagogique de l’association «  les Blongios », a consisté à participer à la réouverture d’une mare forestière sur le site afin de préserver et de restaurer la biodiversité sur le territoire de la CAMVS.

cliquez sur le lien pour lire l ‘article publié sur le site internet de l ‘association.

http://www.lesblongios.fr/blog/chantiers-de-groupes/mars-2017-la-releve-est-deja-la

Oui la relève est bien là!:)

Pas facile de se servir d’une pelle, d’une bêche et d’une houe….

Il s’agit d’une mare temporaire qui pourra s’assécher .

Les élèves sont fiers de leur travail et il y a de quoi.. Beaucoup de motivation, de détermination… Cette journée s’est passée dans la joie et la bonne humeur ! 🙂

Même le soleil était au rendez-vous! 🙂

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Travail accompli!

A la fin de la journée, les élèves ont pu bénéficier d’une balade sur le site afin de découvrir la faune et la flore.

Ils ont pu découvrir une plante rare, protégée: la pyrole à feuilles rondes.

-Mars 2017: Réaliser un tressage autour de la prairie fleurie

Un tressage en bois de saule est réalisé autour de la prairie fleurie, avec du matériel prélevé sur place! Noisetiers et branches de saule !

Le tressage est esthétique, permet de délimiter la prairie et sert d’hôtel à insectes!

Joli résultat!

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Tressage autour de la prairie  » fleurie »

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Voici notre mare à la fin de l ‘automne!

-Mars 2017:  Opération escargots, pose de nichoirs, d’une mangeoire trémie et plantation de plantes grimpantes

Un joli programme il faut s’organiser et se repartir les tâches …

-Opération escargots: Son principe est simple : les élèves sont invités à chercher les escargots  dans le coin nature du collège et à les identifier puis à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. En participant à cet observatoire nous aidons les scientifiques à mieux comprendre l’importance des jardins.

Protocole: 

  • Préparer 3 planches en bois brut non vernie et non traitée   de 45 cm de côté et d’ une épaisseur  de 1,5 cm.
  • Les poser dans 3 endroits différents ( pelouse, contre un mur et sous un arbuste). Un côté de la planche est surélevé avec un caillou  pour que les espèces  les plus grosses puissent passer en-dessous.
  • Un jour de beau temps pendant les périodes de comptage (en octobre, entre le 15 mars et le 15 avril et entre le 15 et le 30 juin) nous irons soulever les planches et déterminer les escargots  qui se trouvent en-dessous.
  • Grâce à des fiches d’identification , les élèves apprennent à reconnaître les différentes espèces d’escargots présentes dans notre environnement.

-Pose des nichoirs à mésanges fabriqués en janvier :

  • Il restait quelques finitions à faire: poncer l’entrée pour éviter que les mésanges se blessent.

– Plantation de plantes grimpantes le long du grillage : Ces plantes ont été fournies par l ‘opération « planter dans la cour du collège » mise en place par les espaces naturels régionaux.

houblon: grâce à sa capacité à grimper et de sa grande vigueur, cette plante servira à recouvrir le grillage de notre espace aménagé.

lierre :  plante grimpante à feuillage persistant, très mellifère par sa floraison automnale abondante, pour le plaisir des abeilles et autres insectes polinisateurs.

chèvrefeuille: comme le houblon, c’est une plante idéale pour masquer le grillage.

-puis installation de la mangeoire trémie sur le grillage pour nourrir nos petits oiseaux en hiver.

Encore une fois le soleil était au rendez-vous! 🙂

Le 25 mars : A l occasion des portes ouvertes au collège Budé, les élèves volontaires et disponibles ont présenté aux visiteurs les activités menées dans le cadre du projet.

Quelques activités ont été prévues:

-Pêche dans la mare afin d’identifier quelques petites bêtes: larves de libellules et de demoiselles, daphnies, aselles, dytiques, limnées, gerris ont été observés.

-Présentation des constructions réalisées: nichoirs, gîtes , planches à escargots

– Présentation des sciences participatives: Birdlab (quelques parties  de jeu d’une durée de 5 minutes ont été réalisées afin d’identifier les oiseaux ( chardonnerets et mésanges étaient au rendez-vous sur nos mangeoires), ainsi que l’opération escargots …

-Fabrication de mangeoires bouteilles avec du matériel de récupération.

Nos jeunes éco-citoyens toujours aussi motivés, ont été remarquables et investis au cours de cette demi-journée . Bravo!:)

 

Fin mars: Plantations afin de compléter notre bosquet à oiseaux réalisé en avril  2016 et plantation d’un pommier

Diverses espèces ont été plantées:  1 merisier, 2 argousiers, 1 prunellier,                        2 noisetiers , 1 sureau et 2 charmes (dans la haie).

La diversification des arbres permettra de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Les oiseaux trouveront des endroits pour se nicher et de quoi se nourrir.

– le sureau : il est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité . Sa sève nourrit  des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

l’argousier: ses baies orange sont une précieuse ressource hivernale pour les oiseaux.

-le prunellier:  arbuste idéal pour attirer les oiseaux  à qui il offre le gite et le couvert.
Comme il fleurit tôt, il est très apprécié des insectes à un moment de l’année où la nourriture est rare. De nombreuses espèces de chenilles de papillons se nourrissent de son feuillage.

-le noisetier : ses fruits attireront une certaine  faune autour de lui: insectes comme le balanin , oiseaux comme le pic…  et mammifères comme l ‘écureuil, le mulot …

le merisier: ses fruits, les merises, sont de petites baies rouge pourpré, juteuses et sucrées très appréciées des oiseaux.

-plantation d’un arbre fruitier: un pommier Gosselet

C ‘est une variété typique de l’Avesnois-Thiérache, assez rustique, intéressante pour son port pleureur et sa longue conservation. Les pommes sont d’abord très acidulées, elles deviennent douces à maturité.

Tout un protocole! : creuser un grand trou , poser le tuteur bien orienté, l ‘arbre , arroser, reboucher de terreau puis de terre et arroser de nouveau surtout par ce temps sec!

Nos apprentis jardiniers ont pu montrer leur talent, encore une fois le soleil était au rendez-vous! 🙂

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Nos jeunes éco-citoyens , des pro du jardinage!

– Avril 2017: Entretien de notre coin nature

 Désherbage autour des plantes grimpantes et des arbustes du bosquet

Curieux, nous n ‘avons pas pu nous empêcher de regarder… Belle surprise, un des nichoirs est visité par une mésange. 🙂

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Joli petit nid douillé…

Observation et reconnaissance des escargots capturés puis relâchés dans notre coin nature.

Grâce aux fiches d’identification , les espèces ( escargots des haies, boutons et ambrettes) ont été identifiées.

Quelques algues filamenteuses  ont été retirées de la mare… belle surprise nous avons découvert la présence de tritons! 🙂 🙂

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Joli spécimen caché dans les algues!

Des nouvelles de notre mare forestière( site des marpiniaux) , 2 mois après son creusement!

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L ‘eau n ‘est pas encore arrivée! c ‘est une mare temporaire à faible profondeur

pêche dans la mare et entretien

Pêche dans la mare afin de déterminer les espèces présentes au printemps: on a pu identifier les mêmes espèces qu’en novembre plus de nouvelles larves ( Aeschnes, demoiselle) et un triton palmé mâle!

Notre mare se porte bien!:)

Eh oui, l ‘eau se fait rare dans le Nord… on a du arroser nos plantations de mars ( arbustes, pommier, plantes grimpantes)

Bonne nouvelle, nos nichoirs ont des visiteurs!

En mai :

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La prairie se refleurit ….

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Très belle cette mare et bien colonisée.

-Juin 2017: réaménagement de l’hôtel à insectes , désherbage

Notre hôtel de luxe à insectes construit et installé dans le coin nature il y a un an, a été réaménagé :

ajout de paille pour les chrysopes ( les larves se nourrissent de pucerons, coccinelles..) et pour les papillons (les pollinisateurs)

– les pommes de pins étaient trop nombreuses, on en a retiré un peu, elles abritent les coccinelles (les larves mangent les pucerons)

-les trous des briques ont été bouchés de terre: ces briques creuses servent aux abeilles solitaires( ce sont elles qui pollinisent les fleurs des arbres fruitiers)

-les fagots de tiges creuses  servent aux syrphes (les larves mangent les pucerons )

-les pots en terre remplis de paille servent de refuge aux perce-oreilles ( qui dévorent les pucerons)

– les buches percées et les tiges creuses de sureau serviront aussi aux abeilles solitaires

-le bois mort sert de nourriture aux animaux xylophages

Ce joli hôtel installé depuis un an est déjà bien colonisé , il sert de refuse, de lieu de reproduction et constitue une source de nourriture pour nos insectes.

La prairie fleurie leurs servira de garde manger !

L’hôtel a insectes est colonisé, quelques preuves…

séance de désherbage …Le soleil était encore au rendez-vous , nous avons eu la joie d’ observer de nombreux papillons comme cette magnifique « petite tortue ».

L ‘an prochain nous participerons à l ‘opération « papillons  »  (sciences participatives).

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Magnifique papillon cette petite tortue!

Nous avons pu aussi assister à un joli balai de libellules déprimés mâles

-22 Juin 2017: Dernière séance, une belle année qui se termine …

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Toujours aussi motivés même sous cette chaleur étouffante!

Avec une telle sécheresse les plantations ont soif! Nous avons pu arroser nos plantes grimpantes et notre arbre fruitier avec l ‘eau stockée dans récupérateur d’eau de pluie. Nous  avons vidé le reste dans la mare car le niveau a bien baissé!

La pluie ne devrait pas tarder à faire son retour 🙂

Dernière pêche dans la mare , nous avons  pu observer des têtards de tritons , il y en a beaucoup… bonne nouvelle 🙂

La séance s’est terminée par un goûter afin de remercier ces jeunes éco-citoyens qui se sont investis sans relâche pour certains, dans ce beau projet. Ils souhaitent poursuivre l ‘an prochain 🙂

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Apres l ‘effort le réconfort !

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notre mare en juin

De belles activités sont  prévues au programme  l ‘an prochain! Il faudra patienter et attendre la rentrée pour les découvrir … 🙂