Les activités du club 2022-2023

C’est reparti pour une nouvelle année. Le club comprend 16 éco-citoyens motivés ( élèves de 6 ème et 5 ème) et curieux de nature, accompagnés de leur professeure de SVT Estelle Roland et de Patrice Charles, technicien du collège. Il s’agit d’un club CPN dont les actions consistent à préserver la biodiversité locale.

1/ Pour commencer notre saison, 2 actions ont été menées :

Remise en lumière de la mare du collège :

La mare, étendue d’eau stagnante de quelques mètres carrés et ne dépassant pas 1 m de profondeur, a été créée au collège en 2015 .  C’est un milieu riche en biodiversité où la vie foisonne partout. Depuis sa construction,  la végétation s’y est bien développée mais cette année la surface a été couverte de lentilles d’eau . Afin d’éviter qu’elle ne se comble par l’envahissement des plantes, une remise en lumière a été nécessaire. La gestion de la mare est indispensable pour maintenir la biodiversité.

Préparation du terrain pour la future prairie fleurie :

Pour fournir un garde-manger à nos insectes et autres petites bêtes nous avons préparé le terrain ( désherbage, travail de la terre et pose d’une bâche) afin de pouvoir semer les graines de notre future prairie fleurie au printemps.

2/ Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent, le temps d’une journée.

Toute l’équipe du club s’est mobilisée le jeudi 10 novembre pour réaliser un chantier nature le temps d’une journée.

En partenariat avec l ‘association « les Blongios », l’action  encadrée par l’animateur Jean-Yves Bourel ,  a permis la réouverture dune mare isolée située sur le cœur de nature des portes des marpiniaux à Marpent, friche industrielle  le long de la Sambre.

Les élèves de la classe nature du collège Charles de Gaulle de Jeumont étaient également présents pour prêter mains fortes. Ce sont donc deux clubs CPN qui se sont réunis pour agir en faveur de la biodiversité locale.

Cette action consistait à couper les ligneux ( jeunes saules) situés dans la mare afin d’éviter son atterrissement. A cette période de l’année la mare est asséchée.

Les « castors juniors » ont sorti leur huile de coude pour scier, couper, ramasser puis exporter les résidus de fauches, en suivant les consignes de travail et de sécurité. 

Par le biais de cette action de préservation, les élèves ont pu renforcer leur engagement éco-citoyen. Aussi acquérir des connaissances et développer des compétences sociales et civiques  « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une très belle journée riche d’enseignements où chacun a montré une réelle motivation dans la bonne humeur, avec une météo clémente pour un mois de novembre !

Le résultat est remarquable: avant / après. Les jeunes sont fiers de leur travail!

Une très belle expérience à renouveler ! 😊

Le club s’est inscrit au projet «  Bouge toi pour la nature » développé par de la Fédération des CPN et le ministère de l ‘éducation nationale. Nous avons choisi 3 actions de protection de la biodiversité . Ce chantier nous a permis de réaliser l’action  » Tous à la mare » le temps d’une journée. Par le biais de cette activité nous avons contribué à la conservation de cet écosystème fragile.

3/ découverte des oiseaux:

C’est parti pour la nouvelle saison de Birdlab !

Lancé en 2014 dans le cadre du programme de sciences participatives du Muséum « Vigie Nature », BirdLab est un jeu collaboratif et ludique, mis en place chaque année de mi-novembre à fin mars. En téléchargeant l’application sur un smartphone ou une tablette, chacun peut concrètement aider la science. Dès que les températures se rafraîchissent et que le froid limite l’accès à la nourriture, il suffit d’installer deux mangeoires sur une terrasse ou dans le jardin pour transformer cet espace en véritable laboratoire. Au cours d’une partie de cinq minutes, le défi consiste à identifier les espèces venant aux mangeoires puis de reproduire, en direct, leurs déplacements sur l’écran. Les données sont ensuite enregistrées, partagées avec les autres utilisateurs et analysées par des chercheurs. Un quiz permet d’apprendre à reconnaître les différentes espèces du jeu avant d’engager une partie.

Des parties de birdlab face aux 2 mangeoires installées devant les fenêtres de la salle de SVT ont permis d’identifier mésanges charbonnières, pies bavardes , pinson  des arbres, et rouge-gorge.

Les nouveaux éco-citoyens ont pu découvrir ce jeu scientifique avec beaucoup de joie.

Pour participer, toutes les informations sont ici : https://www.birdlab.fr/

Le Kiquimank ? Oiseaux 

Ce jeu éducatif FCPN  réalisé en partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux est un jeu d’observation et de rapidité, qui permet à tous, de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs tels que le troglodyte mignon, la sittelle torchepot ou le pic épeiche.

Il existe différentes façons d’y jouer :

  • de 2 à 6 joueurs : le premier qui retrouve l’oiseau manquant sur la carte gagne la manche.
  • Seul  : prenez une carte ‘oiseau’ et, sans regarder le verso, comparez-la à la carte ‘modèle’ pour deviner l’oiseau manquant. Puis, en retournant la carte, vérifiez son nom et apprenez une anecdote sur l’espèce
  • En sortie nature : cet outil d’animation permet à tous d’apprendre à reconnaître les oiseaux et à utiliser le vocabulaire relatif à la description des parties de leur corps.

Nos apprentis naturalistes ont pu se familiariser avec le vocabulaire spécifique relatif à la description des oiseaux : tête, bec, poitrail… et à bien décrire ceux qu’on observe.

Rien de tel que d’apprendre en s’amusant ! En effet nos apprentis naturalistes ont pris du plaisir à participer et seront capables désormais de reconnaitre les espèces d’oiseaux les plus communes de notre environnement !

Cette activité permet une meilleure connaissance des oiseaux , indispensable pour préparer notre mission « construire des nichoirs » dans le cadre du projet FCPN / action «  de l’espoir dans les nichoirs ! 

Chaque jeune a reçu son kit de terrain offert par la FCPN. 😊

4/ Construction de nichoirs à mésanges

Dans le cadre du projet FCPN « bouge-toi pour la nature » nous participons à l’action « de l’espoir dans les nichoirs » en construisant des nichoirs à mésanges.

Les mésanges sont très présentes dans notre collège, notamment sur nos mangeoires plateau installées devant la salle de svt.

La plus connue, la Mésange charbonnière, est de la taille d’un moineau, c’est-à-dire d’une longueur de l’ordre de 15 cm. Vient ensuite la Mésange bleue, qui accompagne souvent la première.

Les mésanges sont avant tout des oiseaux granivores, mais à la belle saison ce sont de précieuses auxiliaires des jardiniers car elles consomment une très grande quantité d’insectes (chenilles, pucerons…). À la mauvaise saison, elles viennent sur nos mangeoires pour y consommer les graines de tournesol.

Les mésanges sont des espèces cavernicoles, qui établissent leur nid dans toutes sortes de trous naturels (trous de pics, petites cavités…) ou artificiels (dans les murs, les nichoirs…)

Elles élèvent en général deux couvées par an, comprenant 5 à 10 œufs en moyenne. 

Fidèle à son secteur de nidification, la mésange  y retourne à chaque printemps.

POURQUOI installer des nichoirs ?

L’urbanisation, la modification des pratiques agricoles et la modernisation du bâti ont causé la raréfaction des sites propices à la nidification de nombreux oiseaux. La pose de nichoirs permet de compenser cette problématique en recréant des sites favorables.

Allez, séance bricolage !

Mais avant de manipuler, petite histoire « de la graine au sapin » .

Matériel nécessaire à la construction :

  •  planche de bois non-traité
  • outils : scie, clous, marteau, vis, tournevis, visseuse électrique
  • fil de fer

 Voici  le Plan choisi : nichoir « boîte aux lettres »

Les appentis bricoleurs sont fiers de présenter leurs nichoirs.

La séance a été ponctuée de parties de birdlab : mésanges bleues , charbonnières, pies et pinsons des arbres étaient au RDV.

5/-Pose d’une lasure à l’huile de lin sur les nichoirs et nettoyage des nichoirs déjà en place

Une couche d’huile de lin est appliquée sur les nichoirs afin de nourrir le bois et de le protéger de l’humidité.

L’huile de lin est 100% naturelle, une fois sèche elle devient un film protecteur capable de protéger le bois.

Nettoyage des nichoirs à oiseaux :

Une fois par an, en automne ou en hiver, il faut faire le ménage avant la prochaine nichée.

Sortir le nid et les matériaux accumulés avec des gants.

Nettoyer l’intérieur du nichoir avec une brosse métallique.  Vérifier le bon état de l’ensemble du nichoir, notamment de l’étanchéité du toit. Réparer/ remplacer les pièces abîmées. Puis poser une nouvelle couche de lasure ( huile de lin) à l ‘l’extérieur du nichoir

-Birdlab: Plusieurs parties ont permis de reconnaître le rouge-gorge, les mésanges bleues et charbonnières et l’accenteur mouchet.

6/ Lasure + entretien

-Pose d’une 2 ème couche de lasure à l’huile de lin puis découpe du toit en bitume pour que les nichoirs soient bien protégés des intempéries. Une remise en état de quelques anciens nichoirs s’impose pour assurer leur efficacité. Il ne restera plus qu’à les installer !

Le Kiquimank Oiseaux 

Quelques parties du jeu Kiquimank oiseaux afin de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs de notre environnement et d’acquérir une meilleure connaissance des oiseaux tout en s’amusant !

Quelques parties de Birdlab ont permis d’observer mésanges charbonnières et bleues, pies bavardes, rouge gorge et merle noir femelle.

7/ Préparation du terrain pour nos futures prairies fleuries

Pour fournir un garde-manger à nos insectes et autres petites bêtes nous avons poursuivi la préparation du terrain ( déplacement de la bâche posée en octobre et ajout d’une autre bâche pour étendre l’espace) + pose d’une seconde bâche pour créer une deuxième prairie fleurie. Ainsi nos amis « les bêtes » auront de quoi butiner et se nourrir .Il ne restera plus qu ‘à travailler la terre et semer nos graines au pritemps.

Quelques parties de birdlab nous ont permis d’observer mésanges bleues et charbonnières et le rouge-gorge.

Un invité surprise est venu sur la mangeoire: le rat!

8/ Finition des nichoirs et pêche dans la mare :

Pose d’un toit en bitume pour protéger les nichoirs des intempéries puis installation des nichoirs à l’extérieur.

Au mois de mars, il est temps d’installer les nichoirs ( de préférence dès le début de l’hiver afin que les oiseaux puissent prendre leurs quartiers avant le printemps et la ponte des oeufs).

La façade du nichoir, légèrement inclinée vers le bas pour la protéger des intempéries, doit être exposée à l’Est ou au Sud-Est pour éviter que les bourrasques et les fortes pluies rentrent par le trou d’entrée des oiseaux.

Le nichoir doit être accroché à une hauteur allant de 2 à 5 mètres pour le mettre à l’abri des chats et autres animaux. Attention qu’il n’y ait pas une branche qui permette à un chat de venir se poster à l’entrée du nichoir.

– Poursuite de l’action «  Bouge toi pour la nature » FCPN « tous à la mare » avec une pêche dans la mare. Munis d’une épuisette les éco-citoyens on peut prélever, observer et identifier des petites bêtes :  aselle, gammare, sangsue, notonecte, larve d’éphémère , limnée et triton étaient au RDV !

9/Construction de gîtes pour les insectes plus particulièrement les abeilles solitaires

Dans le cadre du projet FCPN « bouge-toi pour la nature » nous participons à l’action « les insectes à la fête» en construisant des gîtes à insectes plus particulièrement pour les abeilles solitaires.

Les abeilles sauvages solitaires sont des pollinisateurs qui vivent indépendamment et pour elles-mêmes. Elles n’ont pas de reines et ne fabriquent pas de miel à la différence de l’abeille domestique Apis mellifera( espèce élevée en apiculture pour la production du miel)

Les abeilles solitaires représenteraient plus de 85% des abeilles sauvages avec un nombre s’élevant à plus de 1 000 espèces rien qu’en France métropolitaine ! Elles sont essentielles à la pollinisation des végétaux, des plantes fleuries aux arbres fruitiers.

Malheureusement, les abeilles solitaires souffrent de l’utilisation des pesticides et de la diminution des cavités naturelles pour nidifier. Chez les abeilles solitaires, il n’y a pas de reine, pas d’ouvrière et pas de colonie. Contrairement à l’abeille domestique, la femelle sauvage, livrée à elle-même, doit trouver seule, un endroit idéal pour assurer l’éclosion d’une nouvelle génération : un trou déjà réalisé, à creuser en terre, dans un morceau de bois ou une tige creuse appropriée. C’est précisément là où on peut les aider grâce à la mise en place d’un nid solide pour y pondre leurs œufs. 

Des gîtes utiles dès la fin de l’hiver !

Ces petits gîtes sont utiles pour procurer de nouveaux lieux de nidification. On conseille plutôt les petits gîtes, à disposer à différents endroits selon l’espace disponible : rebords de fenêtre, balcon ou la zone herbeuse et fleurie du jardin. Ils viennent compenser l’absence de petites cavités dans les boiseries des habitations ou même du bois mort.

Le ballotin de tiges creuses :

Matériel nécessaire  :

  • Des tiges creuses et des tiges à moelles : ronce, rosier, framboisier, sureau , chardon, roseau (ou encore bambou ) d’un diamètre inférieur ou égal à 12 mm
  • Un sécateur ou une petite scie
  • De la ficelle ou du câble
  • Facultatif : Un peu de terre argileuse avec de l’eau

Réunir les tiges et les couper de la même longueur pour réaliser un fagot « homogène » ou de tailles différentes (d’environ 10 cm de long). Utiliser les nœuds naturels des tiges pour qu’elles soient bouchées à l’arrière. Si besoin vous pouvez utiliser un peu de terre argileuse (en trempant les tiges ou le fagot entier) pour boucher les extrémités. Attacher fermement le ballotin avec de la ficelle.

Variante  : le fagot dans une boîte de conserve (de 10 à 12 cm de hauteur)ou dans une structure en bois ( planche de bois )

Dans cette variante, il vous suffit juste de remplir de manière bien serrée les tiges dans une boite de conserve vide ou une structure en bois ou hôtel à insectes.

La bûchette percée

Matériel nécessaire :

  • Une bûche/bûchette entière ou fendue d’une longueur de 10 à 20 cm de longueur environ (hauteur et largeur à votre convenance selon l’espace disponible)
  • Une perceuse avec une ou des mèches de différents diamètres (de 3 à 12 mm au maximum) en les espaçant de 1 à 2 cm.

Il est préférable d’utiliser des bois durs tels que le charme, le châtaignier, le chêne ou encore le hêtre. Le pin et le peuplier sont à éviter ainsi que tous les bois traités bien évidemment.

Dans la bûche, percer des trous de plusieurs diamètres différents (de 3-12 mm de diamètre avec des tailles intermédiaires) et de 10 cm maximum de profondeur. On peut en percer en les espaçant de 1 à 2 cm. Veiller à éliminer les échardes produites par le percement des trous en ponçant légèrement l’entrée.

Ces gîtes sont utiles: la preuve en image ! De jolies osmies sorties de leur cachette hivernale! 🙂

Position et orientation du gîte

L’exposition idéale se situe au sud / sud-est. Bien exposés au soleil, les gîtes seront protégés des intempéries et des vents dominants.

Sur un balcon, le gîte peut être fixé sur la balustrade ou contre un mur, à l’abri (pas directement à côté d’un volet ou fenêtre). Surtout il est déconseillé de placer votre gîte dans une jardinière pour éviter tout contact de la terre. Même à votre fenêtre si vous avez une petite balustrade vous pouvez attacher votre gîte (bien fermement avec de la ficelle ou du câble en acier à l’aide d’une pince).

Au jardin ou dans une cour, les gîtes pourront être fixés contre un mur, sur un piquet, le long d’une branche ou encore dans l’enfourchure d’un arbre, toujours en veillant à l’exposition et sans jamais les placer à même le sol.

Enfin pour préserver votre nichoir des intempéries, vous pouvez installer un petit toit par-dessus.

Les abeilles solitaires s’installeront plus vite dans ces nichoirs si les alentours présentent des surfaces avec des plantes à fleurs locales et sauvages très diversifiées. Laissons fleurir les pissenlits !

Une fois le gîte installé, avec de l’observation et de la patience vous pourrez voir les abeilles venir et sceller l’entrée des tiges ou les trous avec de la terre ou des feuilles ! Mieux encore le spectacle de la sortie des larves, un vrai bonheur !

Source tirée du site LPO.fr

10/ Plantation et semis

-Plantation d’arbustes , de plantes grimpantes

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous avons reçu 15 végétaux (10 charmes, 3 sureaux, un fruitier à bases tiges et 2 houblons).

-Les sureaux sont plantés pour renforcer le bosquet aux oiseaux. La diversité des arbres permet de favoriser la présence de nombreux oiseaux et insectes. Ils servent à la fois d’abri et de garde-manger.

Le sureau est à lui seul un vrai garde-manger pour la biodiversité. Sa sève nourrit des pucerons spécifiques (qui ne vivent que sur le sureau) et attire ainsi de nombreux insectes auxiliaires comme les syrphes ou les coccinelles à deux points. Les baies du sureau sont fort appréciées des oiseaux comme le rouge-gorge, la grive, les passereaux…

-Avec les charmes nous créons une haie : une charmille

La haie est un formidable écosystème qui abrite une biodiversité riche. Aujourd’hui, la haie est reconnue comme l’un des meilleurs alliés pour contrer les conséquences du réchauffement climatique, pour faire revenir la nature et le végétal au cœur de nos villes…

Le charme est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles.

C’est un arbuste à feuillage caduc qui reste accroché au rameau pendant tout l’hiver et tombe au printemps avec l’arrivée des nouvelles feuilles. Très facile d’entretien, la charmille possède un feuillage très décoratif qui change de couleur avec les saisons. Au printemps, ses jeunes feuilles sont d’un très beau vert clair et lumineux devenant vert foncé en été. En automne, elles virent au jaune d’or avant de devenir couleur caramel en hiver. La Charmille est une haie qui ne manque donc pas … de charme !

Le charme attire de nombreux petits animaux, insectes et oiseaux. Il nourrit les écureuils avec ses graines, les abeilles avec ses fleurs ainsi que diverses espèces de champignons et d’insectes avec son bois et son feuillage. C’est une excellente espèce à utiliser dans les haies champêtres. Enfin, le Charme Commun est une plante mellifère.

Le houblon, plante grimpante, est planté le long du grillage pré de la mare pour couvrir le grillage.

-Plantation d’un arbre fruitier basses tiges : un poirier « Beurré Lebrun »

Le Poirier Beurré Lebrun issu d’un croisement Beurré d’Arenberg et Doyenné d’Hivers obtenu par M.Gueniot, horticulteur à Troyes en 1856, est une variété rare et ancienne. C’est une variété extrêmement rustique, résistant aux maladies, parasites et ravageurs. Le fruit est assez gros, de forme conique très allongée, de couleur jaune verdâtre pointillé de fauve. Sa chair très fine est juteuse et fondante.

Utilisation:  A couteau

Qualité gustative: Très sucrée, parfumée, musquée.

Période maturité:  Septembre

Période de floraison:  Moyenne saison

Période de récolte/cueillette: Fin Août – Début Septembre

Conduite:  forme basse ou forme palissée

Variété pollinisatrice: Bonne pollinisatrice

Jugement global: Très sucrée, parfumée, musquée. A conduire en formes basses (arbres de jardin, formes palissées

-Travail de la terre et semis des graines de notre future prairie fleurie «  zone de BZZZ » 

Face au fort taux de disparition des pollinisateurs (causé par les pesticides, l’arrachage des haies, le dérèglement climatique…), semer des espaces fleuris exempts de pesticides et riches en nectar est une action concrète pour sauver la biodiversité. C’est l’objectif du projet Zone de BZZZ : : sauvons les insectes pollinisateurs.

Selon une étude récente de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, 2 430 espèces sont menacées en France et 187 espèces se sont éteintes à jamais. L’effondrement des écosystèmes n’est pas une hypothèse mais une réalité lourde de menaces. Face à ce déclin, nous pouvons agir avec détermination.

Nous participons à cette belle action en créant une Zone de Bzzz et contribuons ainsi à protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

La prairie fleurie composée de 27 espèces de plantes annuelles et vivaces constituera un milieu très favorable à la biodiversité (insectes pollinisateurs, oiseaux, hérissons…).

11/ -Mise en place de notre 2 ème prairie fleurie «  zone de BZZZ : sauvons les insectes pollinisateurs » 

Râtiser la terre + semer les graines et arroser.

Exposition : ensoleillée.

Semis : Semez et ratissez en surface. Tassez légèrement et arrosez en pluie fine jusqu’à la levée. En octobre, fauchez ou tondez sur place afin d’assurer un nouveau semis.

Le mélange de fleurs est composé de phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnate, serradelle, souci officinal, cameline cultivée, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, fenouil, mauve des bois (composition évolutive).

Utilisation : le mélange de fleurs spécial abeilles constituera une véritable réserve d’insectes utiles et de pollinisateurs. Utilisée en engrais verts, il sera la base d’un apport nutritif pour les plantations suivantes.

Une belle action , simple et efficace en faveur de la biodiversité.

12/ -Aménagement des gîtes à insectes plus particulièrement des insectes pollinisateurs  » abeilles solitaires »

Aménagement qu’il faudra poursuivre l’an prochain!

L’année s’achève par un moment de partage convivial où chacun a apporté de quoi se sustenter! Un grand bravo aux éco-citoyens en herbe pour les belles actions effectuées 🙂

Bilan du projet  » Bouge toi pour la nature  » initié par la FCPN

Notre club a participé à 3 actions de protection de la biodiversité « tous à la mare, de l’espoir dans les nichoirs et les insectes à la fête » .

Tout au long de l’année les élèves du club ont  travaillé sur ces actions ( mise en lumière d’une mare lors du  chantier nature, nettoyage de la mare du collège, construction et installation de nichoirs , reconnaissance des oiseaux, plantation,  mise en place de prairies fleuries et construction de gites à insectes …).

Chaque élève du club pour sa participation a reçu de beaux cadeaux: un kit de terrain contenant un sac et des livres ( cahiers techniques en lien avec les thèmes choisis) . Pour le club , nous avons reçu un lot de livres et un chèque de 100 euros par action pour l’achat de matériel sur la boutique solidaire fcpn.

Le journal des adhérents CPN   » la gazette des Terriers « , publie  le bilan de ce beau projet en faveur de la nature. Notre club est mis à l ‘honneur ( photo « tous  à la mare ») ainsi que d’autres  clubs. Un grand bravo à nos  éco-citoyens qui ont oeuvré pour la nature et se sont investis pleinement. 🙂

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