Le club CPN « Agir pour la biodiversité » 2023/2024

C’est reparti pour une nouvelle année.

Le club comprend 16 éco-citoyens (élèves de 6 ème et 5 ème) motivés par le désir de se connecter à la nature et la soif d’apprendre. Ils sont  accompagnés de leur professeure de SVT Estelle Roland et de Patrice Charles, technicien du collège.

Il s’agit d’un club CPN  » véritable école de la nature et de la citoyenneté », où nous agissons localement en faveur de la Nature en développant des actions de sensibilisation, de découverte, d’étude et de protection. On y apprend à connaître et à prendre soin des êtres vivants qui nous entoure.

1- Après une présentation générale du club , l’activité a consisté à remettre en lumière  la mare du collège :

Afin éviter que la mare ne se comble, un entretien est indispensable. En effet la végétation s’y est bien développée (joncs et lentilles d’eau), elle couvre presque toute la surface empêchant la lumière de pénétrer. La gestion de la mare est indispensable pour maintenir la biodiversité.

2-Chantier nature réalisé sur le site des marpiniaux à Marpent, le temps d’une journée.

Comme chaque année, les élèves du club se sont mobilisés le mardi 7 novembre le temps d’une journée, pour réaliser un chantier nature. Il s’agissait de remettre en lumière une mare, située au cœur de nature des portes des marpiniaux à Marpent, friche industrielle présente le long de la Sambre.

Cette action était encadrée par l’animateur Jean-Yves Bourel de l ‘association « les Blongios « , elle consistait à couper les ligneux ( jeunes saules) dans la mare afin d’éviter son comblement.

Les élèves du club nature du collège Charles de Gaulle de Jeumont étaient également présents pour agir en faveur de la biodiversité locale.

Il fallait scier, couper, ramasser puis exporter les résidus de fauches, en suivant les consignes de travail et de sécurité. 

Par le biais de cette action de préservation, les élèves ont pu renforcer leur engagement éco-citoyen, aussi acquérir des connaissances et développer des compétences sociales et civiques  « autonomie, initiative, respect, travail en équipe » et des savoir-faire « utiliser du matériel adapté ».

Une belle journée riche d’enseignements où chacun a montré une réelle motivation dans la joie et la bonne humeur.  Nous sommes fiers du travail accompli. 🙂

3- Nettoyage des nichoirs déjà installés dans l’enceinte du collège

C ‘est le bon moment pour nettoyer les nichoirs, essentiellement au mois d’octobre et au plus tard vers la fin du mois de janvier.

En effet les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps. Certains oiseaux comme la mésange recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.

Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs à oiseaux. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien, or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.

En premier lieu,il faut s’assurer que le nichoir soit vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).

Ensuite, il faut vider le nichoir de tous ses matériaux ( ancien nid …) et brosser l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, on peut appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois. source lpo.fr

4-Nouvelle saison de Birdlab ( de novembre à mars)

Depuis 2014, Vigie-Nature et le Muséum National d’Histoire Naturelle ont lancé BirdLab, une application smartphone à des fins scientifiques.

Le but du jeu est d’observer en temps réel le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver.

Quels sont les comportements des oiseaux à la mangeoire ? Un oiseau préfère-t-il se nourrir là où d’autres congénères sont déjà présents ou préfère-t-il s’isoler ? Comment les espèces coopèrent-elles ? Existe-t-il des comportements de compétition ou de coopération entre individus ou entre espèces ? L’habitat influence-t-il ces comportements ?

Autant de questions que se posent Carmen Bessa-Gomes et François Chiron, chercheurs et enseignants à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement.

Pour y répondre et ainsi mieux appréhender le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver, nous participons à l’expérience scientifique BirdLab.

Notre espace est transformé en laboratoire scientifique en y installant deux mangeoires devant la fenêtre de la classe et en suivant en temps réel les allées et venues des oiseaux qui viennent s’y nourrir !

Face aux 2 mangeoires remplies de graines de tournesol, il faut reproduire les déplacements des différentes espèces sur les mangeoires en temps réel pendant 5 minutes. Les données sont ensuite enregistrées et analysées par des chercheurs.

Merle noire, pie bavarde, rouge gorge, mésanges bleues et charbonnières ont pu être observés sur nos mangeoires.

A l’aide du quiz sur l’application, nous nous entrainons à reconnaitre les oiseaux des jardins avant de participer. Pour en savoir plus https://www.birdlab.fr

Quelques parties de quiz indispensables sur les oiseaux pour devenir expert. https://www.vigienature-ecole.fr/node/203

Quelques parties de jeu Le Kiquimank ? Oiseaux

Rien de tel que d’apprendre en s’amusant !

Ce jeu éducatif FCPN réalisé en partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux est un jeu d’observation et de rapidité, qui permet à tous, de s’exercer à reconnaître 15 oiseaux communs.

Il existe différentes façons d’y jouer :

– De 2 à 6 joueurs : le premier qui retrouve l’oiseau manquant sur la carte gagne la manche.

Seul : prenez une carte ‘oiseau’ et, sans regarder le verso, comparez-la à la carte ‘modèle’ pour deviner l’oiseau manquant. Puis, en retournant la carte, vérifiez son nom et apprenez une anecdote sur l’espèce

En sortie nature : cet outil d’animation permet à tous d’apprendre à reconnaître les oiseaux et à utiliser le vocabulaire relatif à la description des parties de leur corps : bec, tête, poitrail, etc.

Nos apprentis naturalistes ont pu se familiariser avec le vocabulaire spécifique relatif à la description des oiseaux et seront bientôt capables de reconnaitre les espèces d’arbres les plus courantes de notre environnement !

5-Construction de mangeoires à trémie pour les oiseaux + quelques parties de Birdlab

Pour aider les oiseaux des jardins à se nourrir l’hiver et lutter contre le froid, nous fabriquons des mangeoires à trémie à l’aide de briques à jus de fruit vides. Le nourrissage des oiseaux se fait de novembre à mars pour éviter qu’ils s’habituent au nourrissage.

La mangeoire trémie offre l’avantage d’un réservoir qui contient les graines et les laisse s’écouler progressivement et régulièrement, diminuant ainsi les risques de salissure et d’altération de la nourriture par la pluie ou la neige qui la ferait moisir.  Elle évite aussi le gaspillage.

Cette mangeoire est facile à fabriquer et permet d’utiliser du matériel de récupération (recyclage) !

Protocole de fabrication proposé par la FCPN :

On peut aussi, afin de rendre notre mangeoire plus esthétique, l’habiller avec un collage de feuilles d’automne, en utilisant un vernis-colle.

Nos éco-citoyens sont très fiers de leur travail et d’aider nos amis ailés. Les mangeoires sont prêtes à être installées dans les jardins de chacun.

Plusieurs parties de jeu Birdlab ont été réalisées : pie bavarde, accenteur mouchet, mésanges charbonnières et rouge-gorge étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux.

6-Fabrication de mangeoires à l’aide de boîtes de conserve + Birdlab

Fabriquer une mangeoire écologique et éco-responsable à partir de matériaux recyclés : les boîtes de conserves.

Matériel nécessaire :

  • Une perceuse
  • 1 cutter
  • 1 petit morceau de bois
  • 1 boite de conserve avec son couvercle (type boîte de café avec son couvercle est idéal)
  •  Ficelle de chanvre

Les étapes :

  1. Couper la moitié du couvercle en plastique avec le cutter en laissant le tour du couvercle pour qu’il s’emboite sur la boite.
  2. Percer sur le couvercle un trou en bas, puis 2 trous dans le fond de la boite (1 en bas et 1 en haut).
  3. Passer le bout de bois dans le trou du bas du couvercle jusqu’à celui du fond (trou du bas).
  4. Passer la corde dans la boite puis dans le trou restant (trou du haut dans le fond de la boite).
  5. Remplir de graines (de tournesol et/ou graines pour oiseaux du ciel).

Il ne reste plus qu’à installer les mangeoires dans le jardin à environ 1,50 m / 2 m de hauteur, en les accrochant à une branche tout simplement.

Birdlab: Pie bavarde, mésanges charbonnières, mésanges bleues, pinson des arbres ,rouge-gorge et merle noir étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux, ce qui nous a permis de faire plusieurs parties de Birdlab.

7-Fabrication de pain de graisses pour les oiseaux + Birdlab

Quand les températures chutent, les oiseaux se pressent dans les mangeoires, en quête de nourriture pour mieux affronter le froid. C’est l’occasion de leur donner un petit coup de pouce en fabriquant de délicieux pain de graisse.

Pain de graisse : 1kg de végétaline (graisse végétale) et 750 g de graines (tournesol et graines à oiseaux sauvages). Attention pas de graines ni de graisse salées pour les oiseaux !

Il est déconseillé de mettre un filet car celui-ci pourrait piéger les pattes et le bec des volatiles et les blesser.

Protocole fiche CPN « nourrir les oiseaux l’hiver »

Matériel : Pot de yaourt, bout de bois, raphia ou ficelle de chanvre

 Etapes :

1 : Faire fondre la graisse

2 : Ajouter les graines

3 : Attacher un bout de bois à l’extrémité de la ficelle de 30 cm de long et le déposer dans le fond du pot de yaourt

4 : Verser le mélange graisse fondue + graines

5 : laisser refroidir et durcir

6 : une fois l’ensemble solidifié, démouler

Accrocher les pains de graisses solides sur les branches des arbres  à 1,50 m de hauteur ou les déposer directement sur les mangeoires. Il faut aussi penser à mettre de l’eau dans un abreuvoir.

Birdlab: Pie bavarde, mésanges charbonnières, mésanges bleues, rouge-gorge et étaient au rendez- vous sur les mangeoires plateaux, ce qui nous a permis de faire plusieurs parties de Birdlab.

8/9– Construire des gîtes pour nos amies ailées : les abeilles solitaires

Les abeilles sauvages solitaires sont des abeilles qui vivent indépendamment et pour elles-mêmes. Elles n’ont pas de reines, pas d’ouvrières et pas de colonies, et ne fabriquent pas de miel à la différence de l’abeille domestique Apis mellifera, qui vit dans des ruches.

Elles représenteraient plus de 85% des abeilles sauvages avec un nombre s’élevant à plus de 1 000 espèces rien qu’en France ! Elles sont essentielles à la pollinisation des végétaux, des plantes fleuries aux arbres fruitiers.

Malheureusement, les abeilles solitaires souffrent de l’utilisation des pesticides et de la diminution des cavités naturelles pour nidifier. Elles sont livrées à elles-mêmes, et doivent trouver seule, un endroit idéal pour pondre leurs œufs : un trou déjà réalisé, à creuser en terre, dans un morceau de bois ou une tige creuse appropriée.

Pour les aider nous construisons des petits gîtes en bois remplis de tiges creuses.

Matériel nécessaire :

– planches de bois brut non traité

– outils : marteau, vis, tournevis, visseuse électrique, pinceau

– huile de lin

-des tiges creuses : le bambou est idéal d’un diamètre inférieur ou égal à 12 mm

– Un sécateur ou une petite scie

  • Protocole :

1ère partie:

1-Assembler les planches découpées et viser pour former un rectangle de 15 par 10

2-Lasurer à l’huile de lin puis laisser sécher.

Une couche d’huile de lin est appliquée sur les gîtes afin de nourrir le bois et de le protéger de l’humidité. L’huile de lin est 100% naturelle, une fois sèche elle devient un film protecteur capable de protéger le bois.

2 ème partie:

3- remplir les gîtes de tiges de bambou.

4- Pause d’un grillage afin de maintenir les tiges creuses.

Couper les tiges de la même longueur pour remplir le support en bois.  Utiliser les nœuds naturels des tiges pour qu’elles soient bouchées à l’arrière.

L’exposition idéale se situe au sud / sud-est. Bien exposés au soleil, les gîtes seront protégés des intempéries et des vents dominants.

Ils pourront être fixés contre un mur, sur un piquet, le long d’une branche ou encore dans l’enfourchure d’un arbre, toujours en veillant à l’exposition et sans jamais les placer à même le sol.

Les abeilles solitaires s’installeront plus vite dans ces nichoirs si les alentours présentent des surfaces avec des plantes à fleurs locales et sauvages très diversifiées. 

Une fois le gîte installé, avec de l’observation et de la patience vous pourrez voir les abeilles venir et sceller l’entrée des tiges ou les trous avec de la terre ou des feuilles ! Mieux encore le spectacle de la sortie des larves, un vrai bonheur !

Source   LPO.fr – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) – Agir pour la biodiversité

10/ Plantation d’arbustes et d’un arbre fruitier

-Prolongement de la charmille

Dans le cadre de l’opération « planter dans la cour du collège », mise en place par les espaces naturels régionaux (ENRX), nous pouvons poursuivre la haie plantée l’an dernier : une charmille.

La haie est un formidable écosystème qui abrite une biodiversité riche. Aujourd’hui, la haie est reconnue comme l’un des meilleurs alliés pour contrer les conséquences du réchauffement climatique, pour faire revenir la nature et le végétal au cœur de nos villes…

Le charme est un incontournable des haies bocagères, libres et naturelles.

C’est un arbuste à feuillage caduc qui reste accroché au rameau pendant tout l’hiver et tombe au printemps avec l’arrivée des nouvelles feuilles. Très facile d’entretien, la charmille possède un feuillage très décoratif qui change de couleur avec les saisons. Au printemps, ses jeunes feuilles sont d’un très beau vert clair et lumineux devenant vert foncé en été. En automne, elles virent au jaune d’or avant de devenir couleur caramel en hiver.

 La Charmille est une haie qui ne manque donc pas … de charme !

Le charme attire de nombreux petits animaux, insectes et oiseaux. Il nourrit les écureuils avec ses graines, les abeilles avec ses fleurs ainsi que diverses espèces de champignons et d’insectes avec son bois et son feuillage. C’est une excellente espèce à utiliser dans les haies champêtres. Enfin, le Charme Commun est une plante mellifère.

-Plantation d’un arbre fruitier à  basse tiges : un pommier « Court pendu rouge » .

Le pommier Court Pendu Rouge produit une excellente pomme à couteau extrêmement riche en sucre, assez acide, très parfumée. Elle possède également de bonnes qualité comme pomme à jus et comme pomme à cuire. C’est une pomme qui se cueille fin septembre et se conserve jusqu’en février. Le potentiel gustatif est optimal seulement en Novembre ! Ce pommier est ancré de très longue date dans l’histoire fruitière de l’Avesnois

Forme basse de 2 ans : 5 à 6 m Bon pollinisateur Période de floraison : Tardive, Très tardive

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